SESSION DE PRINTEMPS CPL(13)8PART2
(Strasbourg, 26-28 mars 2007) 15.01.2007
COMMISSION PERMANENTE
COMMISSION DE LA COHESION SOCIALE
CHAMBRE DES POUVOIRS LOCAUX
L’évolution de la grande pauvreté dans les villes européennes
Rapporteur: Etienne VAN VAERENBERGH, Belgique
Chambre des pouvoirs locaux, groupe politique : GILD
----------------------
EXPOSE DES MOTIFS
Résumé du rapport :
Le Congrès est particulièrement a souligné à plusieurs reprises la nécessité d’agir de manière urgente, efficace et concertée face aux situations de grande pauvreté. En effet, les collectivités locales, en particulier les villes de taille moyenne et grande, sont directement touchées par ce problème et sont souvent conduites à intervenir dans des situations d’urgence, sans avoir à leur disposition tous les moyens nécessaires.
Le rapport sur « la lutte contre la grande pauvreté dans les villes : le rôle des pouvoirs locaux », adopté par le Congrès lors de sa Session plénière de 2004, a conclu qu’une mise en commun des expériences au niveau local s’avérait essentielle. Afin de fournir des informations et recommandations appropriées aux décideurs locaux, le rapport ne s’est pas seulement fondé sur les travaux déjà effectués en Europe dans ce domaine mais également sur la collecte de données sur les pratiques des pouvoirs locaux.
Dans la résolution adoptée lors de cette Session plénière (Résolution 182), il est demandé à la Commission de la Cohésion sociale de fournir régulièrement au Congrès une vue d’ensemble des évolutions de la situation de grande pauvreté dans les villes européennes. Conformément à cette résolution, le Congrès a procédé à une nouvelle analyse de l’évolution de la situation et des actions entreprises au niveau local. Le présent rapport est le fruit de cette analyse.
Parmi les recommandations faites, figurent l’élaboration, en concertation étroite avec les pouvoirs locaux et les régions, des programmes nationaux de lutte contre la grande pauvreté urbaine, la création de « commissions partenaires locales » destinées à réunir à la fois les responsables municipaux et les organisations caritatives impliquées dans les projets de lutte contre la grande pauvreté urbaine, la prise de mesures spécifiques – par exemple la gratuité des transport municipaux en faveur des personnes en situation de grande précarité et, notamment, des chômeurs pour faciliter leur recherche d’emploi et l’association étroite du Congrès au projet du Conseil de l’Europe intitulé : « Renforcer la cohésion sociale en évitant l’exclusion et les inégalités croissantes » et finalement la poursuite, par le Congrès, de son travail avec la Plate-forme européenne de dialogue sur les initiatives éthiques et solidaires, mise en place par la Direction Générale de la Cohésion sociale du Conseil de l’Europe.
1. La participation de la collectivité territoriale au questionnaire 2003 :
2. Caractéristiques de votre collectivité territoriale :
a. Quel est le budget total (en euros) de votre collectivité ?
d. Par ordre de priorité, quel type d’approche favorisez-vous pour lutter contre la pauvreté ?
e. Au bénéfice de quelle catégorie de population avez-vous réalisé cette politique ?
f. Etes-vous satisfait des résultats de votre politique de lutte contre la pauvreté ?
h. Le budget alloué en euros à cette action :
4. Principaux projets qui sont entrés dans cette politique :
Annexes:
Questionnaire................................................................................................................................. 12
Tableau récapitulatif....................................................................................................................... 13
Le présent rapport s’inscrit dans le cadre des activités de suivi des travaux d’enquête (réalisés en 2003) et des conclusions déjà développées dans un précédent rapport intitulé « La lutte contre la grande pauvreté dans les villes : rôle des pouvoir locaux » (CPL/SOC (10) 2 du 10 mars 2004) ainsi que dans la Résolution 182 (2004) et la Recommandation 154 (2004) adoptées par le Congrès.
L’objectif fixé était de vérifier, suite à un premier questionnaire auquel avaient répondu environ 850 collectivités locales européennes, les moyens que ces dernières ont pu effectivement mettre en œuvre pour lutter contre la pauvreté urbaine.
Un nouveau questionnaire a donc été envoyé et 419 collectivités locales y ont répondu. L’ensemble des réponses fait apparaître que 23 pays (répartis de manière équitable parmi les Etats membres du Conseil de l’Europe) ont contribué à l’enquête. Le taux de retour est estimé très satisfaisant puisqu’il atteint 79,3% de réponses au questionnaire.
Il est à relever tout de même que certaines rubriques n’ont pas été renseignées par quelques villes qui n’ont pas utilisé toute la palette des réponses possibles, notamment le budget de la ville, le nombre d’habitants ou le budget de l’action. Ceci nous a conduits à exclure ces collectivités du mode de calcul de l’analyse afin de ne pas fausser les résultats numériques.
Par ailleurs, il apparaît de façon très tranchée que plus de 90% des villes ayant répondu ont précisé qu’elles n’avaient pas participé à la première enquête, par conséquent les résultats obtenus correspondent davantage à un nouvel état des lieux des actions menées qu’à un véritable monitoring.
D’une façon globale, la « ville-type » qui ressort de l’analyse des réponses est la suivante : une ville de moins de 100.000 habitants, dotée d’un budget total de plus de 260 millions d’euros et ayant consacré environ 75 millions d’euros pour les actions mises en œuvre. Ces actions ont été dirigées en priorité vers les secours financiers et les aides alimentaires. Les bénéficiaires de ces actions sont plutôt des familles et des personnes âgées. Le type d’approche privilégié semble être celui d’une intervention des pouvoirs publics et il en résulte que l’évaluation de ces actions, faite par la commune, est plutôt satisfaisante. Cependant, il est à relever que les actions menées l’ont été le plus souvent en concertation ou en partenariat avec la société civile.
Principales caractéristiques de la ville-type ayant répondu au questionnaire
Pour mieux comprendre les réponses apportées par les communes, nous allons dans un premier temps présenter les résultats à plat, puis dans un second temps nous opérerons des croisements entre plusieurs données.
La présentation qui va suivre reprend dans l’ordre du questionnaire les différentes questions proposées et auxquelles les villes ont bien voulu répondre.
La question relative à la participation de la commune à l’enquête de 2003 réalisée par le Congrès présente les résultats suivants :
Il y a lieu de noter le très important taux de villes qui répondent pour la première fois à l’enquête.
La tranche budgétaire la plus fréquemment citée est en rapport avec la taille des collectivités locales qui ont répondu au questionnaire. Il s’agit bien évidemment d’une moyenne qu’il conviendrait de prendre avec prudence dans la mesure où l’hétérogénéité des situations économiques ne saurait autoriser une interprétation attentive visant à prétendre que nous avons là une image moyenne des budgets municipaux en rapport avec le nombre d’habitants indiqués ci-après.
Si l’on s’intéresse aux collectivités qui ont massivement répondu au questionnaire de 2003, que l’on croise celles-ci avec leurs budgets, on observe que celles qui se situent dans des budgets inférieures à 300.000 € sont proportionnellement moins nombreuses à avoir répondu en 2003 alors que celles qui se situent dans des budgets allant de 300.000 € à 600.000 € ont très significativement répondu en 2003.
Nous observons que ce sont massivement les collectivités de moins de 200.000 habitants qui ont répondu à l’enquête. Les communes de plus d’un million d’habitants, pour leur part, ont souligné qu’il leur était difficile de répondre à ce questionnaire dans la mesure où le nombre d’actions de lutte contre la pauvreté était tel qu’il leur était impossible de toutes les citer.
Cependant, dès l’instant où l’on souhaite affiner les réponses et que l’on procède au croisement des réponses entre ceux qui ont, ou non, répondu à l’enquête de 2003 et les tranches d’habitants, on constate que de façon très significative les collectivités de 300.000 à 500.000 habitants ont massivement participé à l’enquête de 2003.
Le système du tri à plat nous présente une photographie où nous pouvons observer que la première réponse des collectivités locales reste l’aide financière au bénéfice des nécessiteux de leur commune. Ce sont donc les besoins vitaux auxquels il est répondu en priorité avec toutefois des actions visant à l’autonomie financière, via l’insertion par l’emploi. Cependant, nous savons que l’une des causes de la fragilisation des publics a trait aux difficultés liées à la difficile « employabilité » de ces pauvres. Il est donc surprenant, à ce stade de l’analyse, d’observer que le domaine de la formation intervienne en avant-dernière position. L’une des explications serait que les collectivités locales semblent avoir pris en compte l’émergence forte, ces dernières années, d’une nouvelle population constituée par les « salariés pauvres » en difficulté. Ces derniers ne sont pas en manque de formation pour trouver un emploi, ils ont bien un métier, mais la conjoncture ne leur permet plus de se loger et de faire face aux besoins essentiels. De ce fait, ils se tournent naturellement vers leur commune qui n’a d’autre solution que de répondre par des aides et des secours.
D’une façon globale, nous relevons que le classement des quatre premiers domaines reste tout de même très classique dans la mesure où les secours financiers, l’aide alimentaire, l’emploi – insertion et l’hébergement d’urgence correspondent à des mesures d’urgence, tout en s’inscrivant dans une logique de pérennisation. Cette dernière ne signifie pas qu’il s’agisse des mêmes bénéficiaires, mais que le système est lui-même dans une forme de reproduction. Certes, les chiffres démontrent que ne sont concernés que 50% des répondants, laissant ainsi penser que les autres 50% s’inscrivent dans une dynamique plus novatrice comme par exemple l’incitation à améliorer l’image de soi, l’importance de l’hygiène, la reconnaissance des minorités, ou encore l’éducation et la formation. Autant d’éléments facilitant l’insertion sociale, voire professionnelle, de ces personnes.
Nous avons été agréablement surpris par le fait que plusieurs communes en Europe se soient engagées dans un sensibilisation à la consommation responsable, car ce sujet reste encore faiblement abordé alors que précisément les personnes en situation précaire pourraient y trouver de nouveaux modes de consommation en rapport avec la faiblesse de leur revenu disponible.
En ce qui concerne le croisement des données permettant d’étudier s’il pouvait exister une différence significative entre « ceux qui ont ou non répondu en 2003 » et les « domaines d’actions », le tri croisé, notamment au « test d’indépendance », fait apparaître qu’il n’existe pas de différence significative entre eux.
On perçoit nettement, au travers de ce tableau, la responsabilité de très nombreuses collectivités locales qui se sentent engagées en premier chef dans les réponses à apporter aux personnes en situation de grande pauvreté. Elles font également appel aux actions des organisations caritatives qui contribuent fortement à compléter l’action publique par des aides issues de dons et de l’engagement des bénévoles. Il est à noter que la rubrique « autre forme d’action » a été remplie de manière non négligeable, sans pour autant apporter d’informations supplémentaires.
Les publics désignés en priorité comme bénéficiaires des aides et actions menées par les collectivités locales sont les familles. Cependant, il faut souligner que toutes les autres catégories de publics sont pareillement citées, d’une façon sensiblement égale, exception faites des minorités ethniques qui se trouvent placées en dernière position. Faudrait-il en déduire que les communes estiment que la responsabilité à l’égard des minorités ethniques relève d’un autre niveau de responsabilité, celui de l’Etat notamment ?
La satisfaction des villes quant aux résultats de leur politique de la lutte contre la pauvreté semble nettement affirmée. Nous tenons néanmoins à dire qu’il s’agit plutôt, selon les questionnaires reçus, d’une évaluation subjective que le résultat d’une enquête de terrain sur les résultats effectivement produits par les actions menées.
Si l’évaluation des actions menées est perçue par les collectivités elles-mêmes comme globalement « plutôt satisfaisante », les réponses de l’évaluation de la satisfaction croisée avec le nombre d’habitants des communes donne un autre éclairage. En effet, il apparaît que les collectivités de 200.000 à 300.000 habitants et celles de 400.000 à 500.000 habitants estiment cette évaluation « pas satisfaisante du tout ». On peut supposer que la taille de ces communes rend plus difficile la perception des résultats des actions menées.
Selon les exemples présentés par les villes, le travail de partenariat semble clairement affirmé. Il s’inscrit dans une démarche déjà bien développée par de nombreuses collectivités locales et se trouve en adéquation avec les besoins exprimés sur le terrain, à savoir notamment l’utilité d’avoir des relais au sein de la société civile, afin de s’attaquer plus efficacement à la grande pauvreté.
Nous devons néanmoins souligner que les résultats du croisement des données permettent d’affiner les résultats. En effet, il apparaît de façon « très significative », à travers le croisement entre le nombre d’habitants et le partenariat avec la société civile que les collectivités de 200.000 à 300.000 habitants ont « très souvent » recours à un partenariat avec la société civile alors que celle de 400.000 à 500 .000 habitants n’y font appel que « peu souvent ».
Les réponses à la question concernant le budget alloué par les villes ont été structurées en six catégories d’égale amplitude. Il faut souligner que la somme totale engagée par les collectivités locales pour des actions dans ce domaine s’élève à plus 28 milliards d’euros (28 827 164 491 €), soit une somme moyenne de plus de 89 millions d’euros (89 525 355,56 €) par commune. Le seul mérite de ces sommes est de montrer à quel point les collectivités territoriales se trouvent engagées dans la lutte contre la pauvreté. Dès lors, il serait opportun de se demander si les communes ne devraient pas mieux mettre en commun leurs expériences, surtout celles qui revêtent un caractère innovant, pour mieux utiliser ces sommes considérables et ainsi tenter de sortir de la simple, mais néanmoins utile, pérennisation de la redistribution financière. A ce sujet, on peut évoquer la récente initiative française réalisée par deux communes (Drancy et Le Bourget totalisant 76.000 habitants) regroupant une population dont les revenus moyens sont plutôt considérés comme faibles. Elle concerne « un droit à un repas équilibré quotidien et gratuit» pour tous les enfants durant la scolarité obligatoire. Si la somme annuelle nécessaire (1,1 million d’euros) peut apparaître comme importante pour un total de 3.080 enfants bénéficiaires âgés de 6 à 16 ans, elle ne génère pas de réels coûts supplémentaires pour ces communes. En effet, la perte de recettes est compensée par des économies liées à la mise en commun des moyens des deux villes (le ramassage des ordures, par exemple) et par la dotation de l'Etat versée à ces communes pour soutenir leur choix de se regrouper en communauté d'agglomération.
Le travail d’analyse des éléments proposés par les collectivités confirme les orientations déjà présentées lors de l’enquête initiale de 2003, à savoir la qualité et la diversité des actions mises en œuvre. Cependant, il convient de noter que les actions entreprises ont cette fois-ci souvent été décrites de façon plutôt synthétique, à quelques exceptions près. Plutôt que de reprendre simplement ces actions en les regroupant en deux grandes catégories, à savoir celles s’inscrivant dans une logique de réponse immédiate aux situations d’urgence et celles qui s’inscrivent dans le plus long terme, nous allons les présenter sous forme de recommandations possibles.
Il convient également de préciser que dans un premier temps un rapport d’étape a été élaboré et qu’il nous a offert une photographie (par la procédure du tri à plat) des éléments issus de l’enquête. Cependant, la poursuite de l’analyse permettant de rédiger le présent rapport final, notamment en procédant à des tris croisés, ne nous a pas permis de mettre en lumière des aspects plus approfondis. Cette situation correspond à ce que nous mentionnions en début de rapport, à savoir que les résultats obtenus correspondent davantage à un nouvel état des lieux des actions menées qu’à un véritable monitoring.
Voici les éléments pouvant être retenus dans l’élaboration de recommandations aux villes européennes :
- l’action des pouvoirs publics : il est à souligner tout particulièrement que l’intervention directe des pouvoirs publics est dominante et que l’action des organisations caritatives arrive en seconde position. Quelques collectivités ont essayé la méthode partenariale qui permet de réunir à la fois l’action des pouvoirs publics et celle des associations caritatives. Dans ces cas, les résultats sont perçus comme positifs. Il ne s’agit pas forcément d’actions « déléguées », mais surtout d’actions véritablement communes, notamment sous la forme d’une « commission partenariale » ;
- actions à « effet double » : une autre forme d’expérience porte sur la mise en œuvre d’actions à « effet double » qui consistent à organiser des actions d’insertion locale pour aider les chômeurs de longue durée ou en difficulté d’insertion à participer à nouveau au monde du travail, et de coupler ces actions à des projets à caractère humanitaire dans les pays en développement. L’intérêt de ces actions est de donner du sens à la vie de ceux qui sont exclus, à ceux qui souvent ont tout perdu, en leur proposant de non seulement remettre le pied à l’étrier, mais aussi d’être en situation, à leur tour, d’aider les autres ;
- gratuité des transports : la gratuité des transports initiée par certaines communes aux bénéfice des pauvres et des personnes sans emploi représente une action particulière qui facilite grandement les déplacements de ceux pour qui, bien souvent, se rendre à un entretien d’embauche représente un coût financier important ;
- gratuité de la restauration scolaire pour garantir à chaque enfant, quelque soit sa situation familiale, de bénéficier d’au moins un repas équilibré par jour. Il s’agit là d’une manière de veiller à l’équilibre sanitaire d’une population et ce dès le plus jeune âge.
- circuits des marchés alimentaires : la consommation responsable et le développement durable sont cités par quelques villes qui ont intégré toute l’importance de cette dimension dans l’aide aux personnes en difficulté. Il faut souligner que bien souvent un paradoxe apparaît – quant aux circuits des marchés alimentaires – dès lors qu’il s’agit d’aider les pauvres : on achète en grande surface (c’est-à-dire dans le secteur marchand à but lucratif) des denrées alimentaires pour nourrir les pauvres, au lieu de s’approvisionner dans le cadre du commerce équitable (c’est-à-dire dans le secteur marchand sans but lucratif) qui emploi précisément des personnes en insertion ;
- actions en commun : « l’élimination de la pauvreté implique l’effort partagé de l’ensemble des acteurs de la communauté locale». Cette approche, telle que citée par des collectivités d’Europe centrale, ne se limite pas à des mots mais tente d’associer les autorité locales, les ONG, la population et les médias. L’essentiel est de veiller à l’existence d’une bonne coordination par le conseil municipal de la ville ;
- formation : la formation est souvent citée comme un moyen de venir en aide aux personnes en situation d’exclusion et de grande pauvreté. Il s’agit d’actions dont les effets ne sont pas toujours perceptibles immédiatement, mais qui sont réels car ils permettent à la personne de s’inscrire à nouveau dans un rythme, une acquisition de connaissances et d’outils qui vont lui permettre d’entrer à nouveau dans une activité professionnelle, avec comme objectif la reconquête de son autonomie ;
- évaluation des besoins : d’une manière générale, nous remarquons que les collectivités locales sont fréquemment conduites à trouver des solutions dans l’urgence et de ce fait n’ont guère d’autres moyens que de répondre au coup par coup, par une politique répétitive d’aide qui relève souvent du secours matériel ou financier. Or, il serait nettement plus efficient de pouvoir organiser des procédures pensées en amont à partir d’une évaluation des besoins. Cette possibilité existe, notamment par l’usage du Guide méthodologique pour l’élaboration concertée des indicateurs de la cohésion sociale élaboré par la Direction Générale de la Cohésion sociale du Conseil de l’Europe, qui permet d’organiser de manière adaptée l’étude des besoins. Cependant, il faut reconnaître que cet outil, s’il est conçu avec grand soin et beaucoup de paramètres, n’est ni connu de tous, ni à la portée des petites et moyennes municipalités qui ne disposent pas d’équipes de techniciens spécialisés. Un tel outil devrait justement faciliter la tâche d’évaluation des besoins permettant d’adapter et de formuler des réponses en fonction des réalités et de la diversité des pouvoirs locaux.
En conclusion, nous aimerions affirmer que la question de la grande pauvreté dans les villes pourrait être éradiquée dès l’instant où certaines solutions seraient véritablement mises en œuvre. Nous savons à quel point « (…) les élus locaux en charge des questions sociales sont devenus (…) des gestionnaires de la pénurie, qu’il leur faut trouver des solutions pour répondre aux détresses de leurs concitoyens (…)[1]. C’est pourquoi, aucun Etat ne peut se désengager dans ce domaine et le fait de choisir des voies comme par exemple le concept du « revenu minimum d'existence[2]» représente la base d’un développement digne de la vitalité des Etats européens. Les outils existent puisque des expérimentations ont pu être menées ou suggérées et s’appellent « Revenu d’Intégration » ou « revenu de solidarité active[3]». Il s’agit d’un mécanisme unique, évitant les effets néfastes des périodes successives de « non activité/activité partielle » et qui viendrait remplacer les différentes formes de « minima sociaux » et intégrer toutes les sources de revenus d’un foyer.
Bien évidemment, ces solutions, à elles seules, ne pourront jamais prétendre guérir tous les maux dont souffrent nos villes européennes, mais elles constituent pour ces dernières des réponses à leur portée.
Merci de remplir UNE fiche par ACTION ou PROJET
"Grande pauvreté : situation où la personne est exclue du mode de vie correspondant au minimum acceptable dans l'Etat membre de résidence"
1. Avez-vous participé au questionnaire 2003 du Congrès ?
q 1. oui |
q 2. non |
Caractéristiques de votre collectivité territoriale :
2. NOM de la ville/région + site internet + rue + code postal :
3. Nom du service chargé de ce domaine + adresse e-mail :
4. TYPE (commune, région, etc.)
5. Quel est le budget (en Euros) de votre collectivité ?
€
6. Nombre d'habitants :
habitants
Personne à contacter pour cette action :
7. NOM et fonction de la personne :
8. Adresse POSTALE :
9. TEL. + FAX :
10. E-MAIL :
Action menée :
11. Principaux domaines d’application de votre politique de lutte contre la grande pauvreté :
q 1. secours financiers |
q 2. aide alimentaire (produits de base, eau) |
q 3. hébergement d'urgence |
q 4. logement permanent |
q 5. soin, hygiène, image de soi, aide face aux addictions |
q 6. formation |
q 7. insertion, emploi |
q 8. reconnaissance et soutien aux minorités |
q 9. participation à la vie en société, citoyenneté |
q 10. éducation et suivi éducatif personnalisé |
q 11. sensibilisation à la consommation responsable |
Merci de mettre une croix dans une ou plusieurs cases
12. Par ordre de priorité, quel type d'approche favorisez-vous pour lutter contre la pauvreté :
q intervention des pouvoirs publics |
q action des organisations caritatives |
q "autre forme d'action", veuillez préciser au verso de cette page |
Merci d’indiquer dans la case la priorité de 1, 2 ou 3.
( le chiffre 1 correspondant à l’approche la plus prioritaire)
13. Au bénéfice de quelle catégorie de population avez-vous réalisé cette politique ?
q adolescents (13-18 ans) |
q enfants (2-12 ans |
q familles |
q femmes isolées |
q migrants |
q minorités ethniques |
q personnes âgées |
q sans abris |
q "autre public", veuillez précisez au verso de cette page |
Pouvez-vous préciser par ordre de priorité les catégories concernées par votre politique, en indiquant un chiffre de 1 à 9 ?
(le chiffre 1 correspondant à la catégorie la plus prioritaire)
14. Etes-vous satisfait des résultats de votre politique de lutte contre la grande pauvreté ?
q 1. très satisfait |
q 2. plutôt satisfait |
q 3. plutôt pas satisfait |
q 4. pas satisfait du tout |
15. Travaillez-vous en concertation avec les partenaires de la société civile pour concevoir et mettre en oeuvre les actions de lutte contre la pauvreté :
q 1. très souvent |
q 2. plutôt souvent |
q 3. peu souvent |
q 4. pas du tout |
Dans tous les cas, veuillez préciser, au verso de cette page.
16. Merci de nous indiquer le budget alloué à cette action :
€
Principaux projets qui sont entrés dans cette politique :
17. Pour aider d'autres collectivités à s'inspirer de votre action, indiquez-nous de manière synthétique les principaux aspects de cette action :
Vous pouvez utiliser le verso de cette page pour compléter les éléments
TABLEAU RECAPITULATIF
QUESTIONNAIRES SUR LES POLITIQUES DE LUTTE CONTRE
LA GRANDE PAUVRETE
COMMUNE / REGION |
PAYS |
Gemeinde Ottersweier |
Allemagne |
Gemeinde Schönborg |
Allemagne |
Stadt Apolda |
Allemagne |
Stadt Bad Schönborn |
Allemagne |
Stadt Bad Segeberg |
Allemagne |
Stadt Baden-Baden |
Allemagne |
Stadt Bensheim |
Allemagne |
Stadt Bobingen |
Allemagne |
Stadt Bremen |
Allemagne |
Stadt Duisburg |
Allemagne |
Stadt Dülmen |
Allemagne |
Stadt Eilenburg |
Allemagne |
Stadt Erbach |
Allemagne |
Stadt Euskirchen |
Allemagne |
Stadt Freiburg |
Allemagne |
Stadt Genthin |
Allemagne |
Stadt Gießen |
Allemagne |
Stadt Glauchau |
Allemagne |
Stadt Grevenbroich |
Allemagne |
Stadt Grevenbroich |
Allemagne |
Stadt Hagenow |
Allemagne |
Stadt Hildburghausen |
Allemagne |
Stadt Hofheim am Taunus |
Allemagne |
Stadt Kaiserslautern |
Allemagne |
Stadt Kaiserslautern |
Allemagne |
Stadt Kamenz |
Allemagne |
Stadt Karlsruhe |
Allemagne |
Stadt Köln |
Allemagne |
Stadt Konz |
Allemagne |
Stadt Lichtenstein |
Allemagne |
Stadt Marktgemeinde |
Allemagne |
Stadt Münchingen |
Allemagne |
Stadt Neunkirchen |
Allemagne |
Stadt Rheine |
Allemagne |
Stadt Rosenheim |
Allemagne |
Stadt Sankt Augustin |
Allemagne |
Stadt Stadtrod |
Allemagne |
Stadt Stendal |
Allemagne |
Stadt Stuttgart |
Allemagne |
Stadt Traiskirchen |
Allemagne |
Stadt Traunstein |
Allemagne |
Stadt Überlingen |
Allemagne |
Stadt Ulm |
Allemagne |
Stadt Waiblingen |
Allemagne |
Stadt Wassenberg |
Allemagne |
Stadt Weimar |
Allemagne |
Innsbruck |
Autriche |
Kapfenberg |
Autriche |
Klagenfurt |
Autriche |
Kronstorf |
Autriche |
Radstadt |
Autriche |
Stadt Gmunden |
Autriche |
Commune d’Engis |
Belgique |
Commune de Geer |
Belgique |
Commune de Braine-L’Alleud |
Belgique |
Commune de Charleroi |
Belgique |
Commune de Comines-Warneton |
Belgique |
Commune de Liège |
Belgique |
Commune de Watermael-Boitsfort |
Belgique |
Ville de Lessines |
Belgique |
Commune de Rochefort |
Belgique |
Ville de Seraing |
Belgique |
Ville de Soignies |
Belgique |
Ville de Blagoevgrad |
Bulgarie |
Ville de Dobrich |
Bulgarie |
Ville de Smolyan |
Bulgarie |
Ayuntamiento de Baza |
Espagne |
Ayuntamiento de Novelda |
Espagne |
Ayuntamiento de Roquetas de Mar |
Espagne |
Ayuntamiento di Irun |
Espagne |
Ayuntamiento di Soria |
Espagne |
Ayuntamiento di Vitoria-Gasteiz |
Espagne |
Concello de Taboada |
Espagne |
Zaragoza |
Espagne |
City of Helsinki |
Finlande |
Municipality of Kausala |
Finlande |
Région Morges-Aubonne |
France |
Ville d’Antibes |
France |
Ville d’Aubagne |
France |
Ville d’Audincourt |
France |
Ville d’Auray |
France |
Ville d’Aurillac |
France |
Ville d’Availles-Limouzine |
France |
Ville d’Avignon |
France |
Ville de Ambillou |
France |
Ville de Asnières sur Seine |
France |
Ville de Barr |
France |
Ville de Berck sur Mer |
France |
Ville de Béziers |
France |
Ville de Blois |
France |
Ville de Boulogne |
France |
Ville de Bressuire |
France |
Ville de Cachan |
France |
Ville de Caen |
France |
Ville de Cagnes-sur-Mer |
France |
Ville de Cannes |
France |
Ville de Cany Barville |
France |
Ville de Cavaillon |
France |
Ville de Chambéry |
France |
Ville de Chateauroux |
France |
Ville de Cherbourg |
France |
Ville de Clermont-Ferrand |
France |
Ville de Commercy |
France |
Ville de Dorat |
France |
Ville de Draguignan |
France |
Ville de Dunkerque |
France |
Ville de Ensisheim |
France |
Ville de Falaise |
France |
Ville de Fontenay-le-Fleury |
France |
Ville de Fougères |
France |
Ville de Fourmies |
France |
Ville de Giromagny |
France |
Ville de Grasse |
France |
Ville de Grenoble |
France |
Ville de Guémené-Penfao |
France |
Ville de Hagondange |
France |
Ville de Haguenau |
France |
Ville de Hérouville-Saint-Clair |
France |
Ville de Huningue |
France |
Ville de Issy-Les-Moulineaux |
France |
Ville de Jarnac |
France |
Ville de La Ferté-Bernard |
France |
Ville de la Rochelle |
France |
Ville de La Seyne sur Mer |
France |
Ville de Landerneau |
France |
Ville de Langres |
France |
Ville de Lannion |
France |
Ville de Le Teil |
France |
Ville de Limoges |
France |
Ville de Lorient |
France |
Ville de Luz-Saint-Sauveur |
France |
Ville de Lyon |
France |
Ville de Manom |
France |
Ville de Manosque |
France |
Ville de Marsannay-la-Côte |
France |
Ville de Metz |
France |
Ville de Mitry-Mory |
France |
Ville de Montmélian |
France |
Ville de Mussidan |
France |
Ville de Namers |
France |
Ville de Nantes |
France |
Ville de Narbonnef |
France |
Ville de Nice |
France |
Ville de Niederbronn-les-bains |
France |
Ville de Nîmes |
France |
Ville de Nogent sur Oise |
France |
Ville de Nyons |
France |
Ville de Oullins |
France |
Ville de Perenchies |
France |
Ville de Peypin |
France |
Ville de Piennes |
France |
Ville de Plancy L’Abbaye |
France |
Ville de Pont-Aven |
France |
Ville de Porto-Vecchio |
France |
Ville de Porto-Vecchio |
France |
Ville de Rennes |
France |
Ville de Rezé |
France |
Ville de Rheims |
France |
Ville de Rochechouart |
France |
Ville de Rodez |
France |
Ville de Rosheim |
France |
Ville de Saint-Amand-Les-Eaux |
France |
Ville de Saint-Dié |
France |
Ville de Saint-Flour |
France |
Ville de Saint-Louis |
France |
Ville de Saint-Pierre sur Dives |
France |
Ville de Saint-Quention (Aisne) |
France |
Ville de Saint-Quentin-Lamotte |
France |
Ville de Saint-Sever |
France |
Ville de Sarlat |
France |
Ville de Sète |
France |
Ville de Six-Fours-Les-Plages |
France |
Ville de Strasbourg |
France |
Ville de Talence |
France |
Ville de Thann |
France |
Ville de Tourcoing |
France |
Ville de Tulle |
France |
Ville de Valence |
France |
Ville de Vendôme |
France |
Ville de Verdun |
France |
Ville de Villerupt |
France |
Ville de Viviers |
France |
Agios Dimitrios |
Grèce |
Larissa |
Grèce |
Ville de Erd |
Hongrie |
Ville de Hajduböszörmény |
Hongrie |
Ville de Szolnok |
Hongrie |
Comune dell’Aquila |
Italie |
Comune di Albano Laziale |
Italie |
Comune di Albano Laziale |
Italie |
Comune di Alpignano |
Italie |
Comune di Biella |
Italie |
Comune di Borghetto Santo Spirito |
Italie |
Comune di Budrio |
Italie |
Comune di Castellamonte |
Italie |
Comune di Carpi |
Italie |
Comune di Cevignola |
Italie |
Comune di Chieti |
Italie |
Comune di Cividale del Friuli |
Italie |
Comune di Domodossola |
Italie |
Comune di Ferrara |
Italie |
Comune di Firenze |
Italie |
Comune di Genzano di Roma |
Italie |
Comune di Imperia |
Italie |
Comune di Isola della Scala |
Italie |
Comune di Latina |
Italie |
Comune di Montechiarugolo |
Italie |
Comune di Montefiorino |
Italie |
Comune di Montesarchio |
Italie |
Comune di Monza |
Italie |
Comune di Napoli |
Italie |
Comune di Nocera Umbra |
Italie |
Comune di Nola |
Italie |
Comune di Occimiano |
Italie |
Comune di Olbia |
Italie |
Comune di Palma di Montechiaro |
Italie |
Comune di Picerno |
Italie |
Comune di Pinerolo |
Italie |
Comune di Porto Venere |
Italie |
Comune di Prato |
Italie |
Comune di Racconigi |
Italie |
Comune di Salsomaggiore Terme |
Italie |
Comune di San Dona di Piave |
Italie |
Comune di Scandiano |
Italie |
Comune di Schio |
Italie |
Comune di Sondrio |
Italie |
Comune di Sorrento |
Italie |
Comune di Spoleto |
Italie |
Comune di Taranto |
Italie |
Comune di Tarquinia |
Italie |
Comune di Tavarnelle-val-di-pesa |
Italie |
Comune di Teramo |
Italie |
Comune di Terno d’Isola |
Italie |
Comune di Todi |
Italie |
Comune di Trieste |
Italie |
Comune di Tromello |
Italie |
Comune di Venaria Reale |
Italie |
Comune di Vicenza |
Italie |
Comune di Viterbo |
Italie |
Comune di Vittorio Veneto |
Italie |
Comuni di Collegno e Grugliasco |
Italie |
Municipality of Aluksnes |
Lettonie |
Municipality of Balvi |
Lettonie |
Municipality of Jekbpils |
Lettonie |
Municipality of Talsi |
Lettonie |
Ville de Dippach |
Luxembourg |
Ville de Echternach |
Luxembourg |
Ville de Petange |
Luxembourg |
Ville de Saint-Hubert |
Luxembourg |
Mairie de Monaco |
Monaco |
City of Grimstad |
Norvège |
Ville d’Amsterdam |
Pays-Bas |
Ville de Bergen op Zoom |
Pays-Bas |
Ville de Groningen |
Pays-Bas |
Ville de Hillegom |
Pays-Bas |
Ville de Leerdam |
Pays-Bas |
Ville de Niymegen |
Pays-Bas |
Ville de Rotterdam |
Pays-Bas |
Ville de Waaluyk |
Pays-Bas |
Ville de Brodnica |
Pologne |
Ville de Bydgoszcz |
Pologne |
Ville de Dabrowa Gornicza |
Pologne |
Ville de Debica |
Pologne |
Ville de Katowice |
Pologne |
Ville de Kielce |
Pologne |
Ville de Lomza |
Pologne |
Ville de Slupsk |
Pologne |
Ville de Sochaczew |
Pologne |
Ville de Sosnowiec |
Pologne |
Ville de Tarnowskie Gory |
Pologne |
Ville de Almada |
Portugal |
Ville de Barcelos |
Portugal |
Ville de Evora |
Portugal |
Ville de Faro |
Portugal |
Ville de Guarda |
Portugal |
Ville de Leira |
Portugal |
Ville de Mertola |
Portugal |
Ville de Ponte da Barca |
Portugal |
Ville de Santa Maria da Feira |
Portugal |
Ville de Sintra |
Portugal |
Ville de Brno |
République tchèque |
Ville de Muzlin |
République tchèque |
Commune de Campina |
Roumanie |
Commune de Drobeta Turnu Severin |
Roumanie |
Commune de Mioveni |
Roumanie |
Ville de Alba Iulia |
Roumanie |
Ville de Baia Mare |
Roumanie |
Ville de Brasov |
Roumanie |
Ville de Constanta |
Roumanie |
Ville de Deva |
Roumanie |
Ville de Dorohoi |
Roumanie |
Ville de Focsani |
Roumanie |
Ville de Giurgiu |
Roumanie |
Ville de Iasi |
Roumanie |
Ville de Lupeni |
Roumanie |
Ville de Medias |
Roumanie |
Ville de Mioveni |
Roumanie |
Ville de Odorheiu Secuiesc |
Roumanie |
Ville de Oradea |
Roumanie |
Ville de Piatra Neamt |
Roumanie |
Ville de Primaria |
Roumanie |
Ville de Primaria Bistrita |
Roumanie |
Ville de Primaria Piatra Neamt |
Roumanie |
Ville de Radauti |
Roumanie |
Ville de Rm Valcea |
Roumanie |
Ville de Satu Mare |
Roumanie |
Ville de Sighisoara |
Roumanie |
Ville de Suceava |
Roumanie |
Ville de Zalau |
Roumanie |
Aberdeen |
Royaume-Uni |
Aberdeenshire Council |
Royaume-Uni |
Bristol City Council |
Royaume-Uni |
Chester |
Royaume-Un |
Deal (Kent) |
Royaume-Uni |
Keswick Town Council |
Royaume-Uni |
Rochdale |
Royaume-Uni |
South Tyneside Council |
Royaume-Uni |
Wear Valley |
Royaume-Uni |
West Dunbartonshire |
Royaume-Uni |
Wincanton |
Royaume-Uni |
Ville de Iujno-Sakhalinks |
Russie |
Ville de Kamtchatski |
Russie |
Ville d’Ossétie |
Russie |
Ville de Kaluga |
Russie |
Ville de Magnitogorsk |
Russie |
Ville de Stavropol |
Russie |
Ville de Tomsk |
Russie |
Ville de Borlänge |
Suède |
Ville de Gnesta |
Suède |
Ville de Hällefors |
Suède |
Ville de Markaryd |
Suède |
Ville de Nacka |
Suède |
Ville de Sölvesborg |
Suède |
Ville de Allschwil |
Suisse |
Ville de Brugg |
Suisse |
Ville de Genève |
Suisse |
Ville de Lichtensteig |
Suisse |
Ville de Luzern |
Suisse |
Ville de Mendrisio |
Suisse |
Ville de Moudon |
Suisse |
Ville de Neuchâtel |
Suisse |
Ville de Sierre |
Suisse |
Ville de Zurich |
Suisse |
Ville de Adiyaman |
Turquie |
Ville de Alanya |
Turquie |
Ville de Altan Ersin |
Turquie |
Ville de Anamur |
Turquie |
Ville de Corum |
Turquie |
Ville de Diyarbakir |
Turquie |
Ville de Elazig |
Turquie |
Ville de Kililtepe |
Turquie |
Ville de Nevsehir |
Turquie |
Ville de Nusaybin |
Turquie |
Ville de Osmaniye |
Turquie |
Ville de Sincan |
Turquie |
Ville de Yenimahalle |
Turquie |
[1] Martin Hirsch – « La pauvreté en héritage – 2 millions d’enfants pauvre en France », Ed. Robert Laffont, Paris 2006.
[2] Frédéric NOLLET sur http://www.psc.be/notes/p73.htm: (…) le minimum vital d'existence doit se comprendre comme le "revenu disponible tout juste suffisant pour assurer les besoins élémentaires et mener une vie conforme à la dignité humaine, notamment sur le plan de l'alimentation, du logement, de l'approvisionnement en énergie, de l'habillement…" (…).
[3] Martin Hirsch, op. cit. pp. 49 – 50 + annexes en pp. 219 - 220.