Version 2/11/2021 @ 14:00

Evènement de lancement de la « Communauté de pratiques » - Programme Sud IV

Mercredi 3 novembre 2021 – 9 :30 – 12 :30

Zoom : https://us02web.zoom.us/j/88399488483

(interprétation FR/ARA)

Speaking notes pour Andreas KIEFER, Secrétaire Général du Congrès – introduction

3 novembre 2021 – 9 :30

·         Remercier les participants pour leur présence à cet événement en ligne consacré au lancement de la « Communauté de pratiques », une initiative régionale lancée par le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux dans le cadre du programme Sud IV du Conseil de l’Europe.

·         Souhaiter la bienvenue aux intervenants pour leur contributions : représentants des partenaires pour la Démocratie Locale du Maroc et de la Tunisie, ainsi que nos partenaires associés de l’Association Palestinienne des Autorités Locales (APLA) – APLA bénéficiait dans le passé du statut d’observateur auprès du Congrès, et nous espérons vivement qu’il sera réactivé. 

·         Cette initiative est une première dans la région méditerranéenne et je me réjouis de son lancement, car je suis convaincu de l’intérêt et de la valeur ajoutée de ces échanges sur des sujets d’intérêt commun entre pairs, non seulement entre l’Europe et le Sud de la Méditerranée, mais également entre représentants du Sud.

·         Alors que la pandémie de COVID-19 continue malheureusement d’affecter de nombreuses régions en Europe et au-delà, il est nécessaire de poursuivre notre travail et nos échanges. Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux vient de tenir sa 41e Session en format hybride et nous espérons pouvoir bientôt renouer avec nos méthodes de travail plus traditionnelles, qui encouragent les rencontres et les échanges directs.

·         Permettez-moi de vous présenter en quelques mots le Congrès : il est, au sein du Conseil de l’Europe, le porte-parole et le représentant des collectivités territoriales de la grande Europe des 47 pays membres du Conseil de l’Europe. Notre assemblée réunit en son sein 648 membres, élus dans plus de 150 000 collectivités dont la diversité et la complémentarité font sa richesse de son expertise: des collectivités rurales, urbaines, des villages mais aussi des villes capitales.

·         Créé en 1994 en reconnaissance du rôle croissant des pouvoirs locaux et régionaux dans la gestion des affaires publiques, notre Congrès œuvre depuis à renforcer la démocratie territoriale, à accompagner les collectivités dans la mise en œuvre de leurs compétences mais également à assurer que leur voix et leurs intérêts soient justement pris en compte par les autres niveaux de gouvernance.

·         Notre instrument clé pour cela est la Charte européenne de l’autonomie locale - traité international unique - qui fixe des normes communes pour protéger et développer les droits et les libertés des collectivités locales et engage les 47 Etats européens qui l’ont ratifiée à respecter ses provisions. Si les pays du Sud ne peuvent pas adhérer à la Charte puisqu’ils ne sont pas membres du Conseil de l’Europe, nous espérons néanmoins que ses principes universels pourront inspirer les réformes de décentralisation dans la région et nous offrons notre conseil !

·         Notre travail prend ainsi la forme d’élaboration de normes et de recommandations visant à plus d’autonomie locale et à plus de concertation, à plus de participation and de transparence - pour le bénéfice des hommes, femmes et enfants qui vivent dans nos villes es régions.

·         Mais le Congrès est également un forum de discussion, une plateforme d’échange à très grande échelle entre des hommes et des femmes élu×e×s, qui cherchent ensemble les moyens d’améliorer les conditions de vie de leurs citoyens, au sein de leurs collectivités.

·         En effet, bien que les contextes nationaux, culturels, historiques soient différents entre les 47 états membres du Conseil de l’Europe, les préoccupations des élu×e×s sont très similaires. Grâce à ces contacts, de bonnes pratiques peuvent être promues et des erreurs peuvent être évitées.

·         Ces échanges ne se limitent pas à l’Europe. Tout comme le Conseil de l’Europe dans son ensemble, le Congrès est en effet convaincu que la région méditerranéenne est un bassin d’échanges intéressants et nécessaires, vu les défis que nous partageons.

·         Il est clair que la décentralisation est l’un de ces sujets au cœur des enjeux et des débats sur les deux rives de la Méditerranée. La gouvernance décentralisée est en effet une clé pour ramener les décisions au plus proches des principaux bénéficiaires de toute action publique : les citoyens. Elle est tout à la fois une opportunité - dans les résultats qu’elle peut produire – et un défi conséquent dans sa mise en œuvre.

·         C’est bien dans ce cadre que s’inscrit la coopération de longue date avec le voisinage Sud.

·         Chers toutes et tous, je souhaite beaucoup de réussite à cet événement et à cette communauté de pratiques !