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Délégués des Ministres Documents CM CM(2000)97 4 juillet 2000 718 Réunion, 19 juillet 2000 7 Education, culture 7.1 9e Conférence des Ministres européens responsables du Sport Bratislava, République slovaque, 30 - 31 mai 2000 Rapport du Secrétaire Général
Table des matières
Introduction
Annexe I Projet d'ordre du jour Annexe II Liste des participants Annexe III Liste des orateurs Annexe IV Résolution n° 1/2000 sur la lutte contre le dopage Annexe V Résolution n° 2/2000 sur les principes pour une politique utilisant le sport pour promouvoir la cohésion sociale Annexe VI Résolution n°3/2000 relative à la prévention du harcèlement et de l'abus sexuels des femmes, des jeunes et des enfants dans le sport Annexe VII Résolution n°4/2000 sur la prévention du racisme, de la xénophobie et de l'intolérance dans le sport Annexe VIII Résolution n° 5/2000 relative au projet de Code pour un développement durable du sport: un partenariat entre le sport et l'environnement Annexe IX Résolution n° 6/2000 relative à «un sport propre et sain pour le troisième millénaire» Introduction 1. La neuvième Conférence des ministres européens responsables du sport s'est tenue à la Reduta à Bratislava, les 30 et 31 mai 2000, à l'invitation du Gouvernement de la République slovaque. La conférence était placée sous le patronage du Premier ministre, M. M. Dzurinda. 2. La conférence avait pour titre «Un sport propre et sain pour le troisième millénaire». Le Bureau du CDDS a préparé les thèmes de la conférence et une réunion de hauts fonctionnaires s'est tenue l'après-midi du 29 mai pour réviser les textes. L'ordre du jour, la liste des participants, la liste des orateurs et les résolutions adoptées font respectivement l'objet des annexes I à IX au présent rapport. 3. 180 Délégués, dont trente ministres, ont participé à la conférence. Y ont également assisté le Président des Délégués du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe, des représentants de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, de la Commission européenne, l'Agence mondiale antidopage récemment créée, du Groupe de suivi de la convention contre le dopage, du Comité européen pour la cohésion sociale, ainsi que des représentants d'Israël, du Canada, de l'Australie et d'organisations non gouvernementales, invités à titre d'observateurs. 4. La conférence a été ouverte par M. Walter Schwimmer, Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, qui a remercié le Premier ministre de sa présence à la conférence et de l'intérêt qu'il manifeste pour ses travaux. M. Schwimmer a expliqué que le Conseil de l'Europe encourageait le sport, considéré comme un moyen d'améliorer la qualité de la vie pour tout un chacun et de faciliter la cohésion sociale ainsi que l'intégration sociale des personnes susceptibles d'être quelque peu marginalisées. Un nouveau domaine de recherche concerne les jeux et les sports destinés aux réfugiés, souvent traumatisés par la violence et la guerre. Le Conseil de l'Europe s'est penché aussi sur les problèmes sensibles qui affectent le sport aujourd'hui, à savoir le hooliganisme, le dopage, le harcèlement et l'exploitation sexuelles; il a reconnu, en outre, que le sport devait sauvegarder l'environnement naturel. 5. Le Premier ministre de la République slovaque, M. M. Dzurinda, a souhaité la bienvenue aux participants à Bratislava. Il a reconnu l'importance croissante du sport dans le monde contemporain: le sport joue, en effet, un rôle majeur dans le développement de la conscience et de l'identité nationales, tandis qu'au niveau individuel, il favorise le maintien en bonne santé et améliore la qualité de la vie. 6. M. Pietro Ago, Président des Délégués des Ministres du Conseil de l'Europe, a déclaré que, de nos jours, le sport connaissait des problèmes, notamment le dopage et le hooliganisme. Il a souligné qu'il n'y avait pas de solution miracle. Toutefois, les vertus du sport l'emportent. Il convient d'accorder la priorité à l'éducation, en l'axant notamment sur la tolérance et l'esprit sportif. Pour aller de l'avant, il faut instaurer une coopération active entre les diverses organisations et assurer la mise en uvre et le suivi des conventions sur le dopage et la violence dans le sport. 7. M. Milan Ftacnik, ministre de l'Education de la République slovaque, a été élu président et Mme Signe Kivi, ministre de la Culture d'Estonie, vice-présidente. 8. M. Milan Ftacnik a prononcé un discours liminaire sur les thèmes de la conférence, puis quatre ministres et hauts responsables politiques ont fait chacun un exposé introductif sur une question spécifique, à savoir: · «la lutte contre le dopage», présenté par Mme Marie-George Buffet, ministre française de la Jeunesse et des Sports;· «le sport et la cohésion sociale», présenté par M. Jan Kozlowski, vice-ministre polonais du sport;
· · «le sport et ses relations avec l'environnement», présenté par Mme Cornélie Sonntag-Wolgast, secrétaire d'Etat parlementaire au ministère fédéral allemand de l'Intérieur.
Au cours de la réunion d'une journée et demie, quarante-trois délégations ont pris la parole. Les principaux points soulevés à propos des thèmes sont résumés dans les chapitres ci-après.
11. Dans sa présentation, M. Kozlowski a souligné que le sport pouvait rapprocher les individus et leur donner le sentiment d'appartenir à une même communauté. Le sport et ses avantages devraient être accessibles à tous; il a souligné les avantages qu'offre le sport pour l'intégration sociale de trois groupes particuliers, à savoir les personnes handicapées, les réfugiés et les chômeurs. Le sport pourrait être aussi une source d'emplois. 12. Les Délégués qui se sont exprimés sur ce sujet ont notamment formulé les remarques ci-après: · il y a une certaine réticence à considérer le sport comme un instrument pour la politique sociale de l'Etat. Le sport est essentiellement une activité culturelle;· il ne faut pas oublier que le sport apporte distraction et plaisir à de nombreuses personnes. Le sport peut contribuer à créer une société meilleure en engendrant la tolérance, en encourageant un nombre accru de personnes à devenir des citoyens actifs et en ouvrant la voie à la citoyenneté démocratique. (On estime qu'environ un milliard d'individus dans le monde pratiquent un sport);
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13. Dans son exposé, Mme Linden a souligné que les Délégués examinaient là un thème nouveau et délicat mais que ses liens avec les droits de l'homme en faisaient une question importante. Le choix de ce thème témoigne d'un certain courage. Jusqu'à présent, cette question n'a été que peu débattue dans les réunions internationales et la recherche se limite à quelques pays. Il s'est avéré nécessaire tout d'abord de définir le harcèlement sexuel, comme par exemple une «attention sexuelle non désirée». Il serait difficile de définir des mesures adaptées à tous les pays européens, de même qu'il serait impossible, à l'heure actuelle, d'avoir un seul corpus de règles applicables à tous. La première mesure concrète est d'adopter le projet de recommandation et de le mettre en uvre en élaborant des politiques nationales appropriées. 14. Au cours du débat, d'autres points ont été soulevés, à savoir: · une étude nationale dans l'un des pays a montré qu'un tiers de ses athlètes avaient été l'objet d'une attention sexuelle non désirée, sous une forme ou une autre;
· · il faudrait examiner les liens possibles avec le programme «Daphné» de l'UE.
15. Dans sa présentation, Mme Sonntag-Wolgast a souligné les responsabilités de l'Etat s'agissant de mettre en uvre un développement durable dans tous les secteurs, notamment social et économique, et dans le domaine socioculturel qui englobe le sport. Le projet de code est considéré comme une mesure progressiste, dans le droit fil de l'article 10 de la Charte européenne du sport. L'Agenda 21 du Mouvement olympique international est aussi une avancée importante. Pour ce qui est des mesures pratiques, il convient de développer un «sport facilement accessible» de manière à réduire la circulation liée aux activités sportives et à contrôler la consommation d'énergie dans les installations sportives, en utilisant éventuellement l'énergie solaire. Il est essentiel de promouvoir l'éducation à l'environnement à un âge précoce. Les médias pourraient jouer un rôle important en touchant les sportifs que l'on qualifie d'indépendants (c'est-à-dire ceux qui n'appartiennent à aucun club, ni association). 16. Les points soulevés au cours du débat ont été les suivants : · des informations ont été fournies sur les activités du Mouvement olympique au vu de l'adoption, par le mouvement, de l'Agenda 21. Un groupe de travail a été créé et propose d'organiser des séminaires régionaux dans le monde entier. Il a été relevé que chaque nouvelle édition des jeux Olympiques manifeste au fur et à mesure un souci accru de l'environnement;· des discussions ont eu lieu avec les organes internationaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin de créer une synergie entre la santé et l'éducation au développement durable.
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17. Une inquiétude générale s'est manifestée à ce sujet, du fait de la façon dont certains groupes minoritaires gâchent le plaisir du jeu (notamment) pour le grand public et du montant considérable des fonds publics qu'il faut investir pour lutter contre le hooliganisme. Si le sport est le reflet de la société, alors le reflet qu'il donne dans ce domaine est déformé.
18. Plusieurs autres points ont été soulevés: · on a posé la question de savoir si les valeurs fondamentales du sport étaient toujours valables;
· · on s'est inquiété de la baisse constante du nombre d'heures d'éducation physique dans les établissements scolaires et de l'effet que cette baisse pourrait avoir sur l'avenir du sport pour tous.
19. Les Délégués ont adopté les Résolutions nos 1 à 6 qui font l'objet des annexes IV à IX. Election d'un représentant européen au sein de l'AMA 20. Les participants à la conférence ont élu Mme Suvi Linden comme membre européen au Comité exécutif de l'AMA.
21. Le ministre hongrois a invité les participants à tenir la 10e conférence, en 2004, à Budapest. 22. Le vice-ministre polonais a invité les participants à tenir la 16e Réunion informelle des ministres du Sport en 2002, à Varsovie.
23. Le délégué belge a demandé que la déclaration ci-après soit insérée dans le rapport: «Les communautés française et flamande de Belgique acceptent, dans leur majorité, les résolutions de notre conférence s'agissant de lutter contre le dopage, telles qu'elles figurent dans le document PR.1. Cependant, les représentants des deux communautés belges veulent que leurs réserves soient explicitement formulées dans le rapport de la conférence. Ces réserves concernent la marge de manuvre limitée de leurs ministres du Sport pour ce qui est d'engager leurs gouvernements respectifs et le gouvernement fédéral sur des questions dont la responsabilité est partagée entre plusieurs ministères et gouvernements. La Belgique avait formulé des réserves similaires concernant le projet de convention contre le dopage à la réunion ministérielle de Reykjavik. Ces réserves ne l'ont pas empêchée de signer la convention en 1989, ni d'engager le processus de ratification qui est maintenant pratiquement achevé au niveau des communautés.» 24. M. Pierre Ago, Président des Délégués des ministres, a remercié les autorités slovaques au nom du Conseil de l'Europe et les a félicitées pour l'organisation de la conférence. Il s'agit d'une conférence d'une grande importance politique et le Comité des Ministres sera très attentif à son suivi. 25. M. Milan Ftacnik, président de la conférence, a souligné la grande diversité de thèmes nouveaux et importants qui ont été examinés et a complimenté les participants sur l'excellente ambiance de la conférence. 26. Au nom des délégations nationales et du CDDS, M. Khotochkin (président du CDDS) a complimenté le président et la vice-présidente pour avoir assuré le bon déroulement de la conférence et a remercié les organisateurs pour tout le travail préparatoire accompli. 27. Mme Signe Kivi, vice-présidente, a remercié les délégations pour leurs travaux et s'est félicitée des résultats de la conférence.
Annexe I Projet dordre du jour
1. Ouverture de la Conférence par M. Walter SCHWIMMER,
Secrétaire Général du Conseil de lEurope 2. Discours de bienvenue par M. Mikulas DZURINDA,
Premier Ministre de la République slovaque 3. Discours de M. Pietro Ercole AGO,
Président des Délégués des Ministres, Conseil de lEurope 4. Election à la présidence 5. Election à la vice-présidence 6. Adoption de lordre du jour 7. Présentation globale des thèmes par M. Milan FTACNIK,
Ministre de lEducation de la République slovaque 8. Présentation des thèmes individuels Sport et cohésion sociale,
par Mr Jan KOZLOWSKI,
Vice-ministre du Sport, Pologne Harcèlement et abus sexuels des femmes, des jeunes et des enfants dans le sport,
par Mme Suvi LINDEN, Ministre du Sport, Finlande Le sport et ses relations avec lenvironnement, par Dr. Cornelie SONNTAG-WOLGAST,
Secrétaire dEtat parlementaire au Ministère Fédéral de lIntérieur, Allemagne La lutte contre le dopage, par Mme Marie-George BUFFET, Ministre de la Jeunesse et des Sports, France 9. Contributions des délégations sur les thèmes 10. Questions diverses 11. Adoption des projets de résolutions 12. Clôture de la Conférence
Annexe II Liste des participants ALBANIA / ALBANIE Mr Artan SHYTI, Director, Ministry of Culture, Youth and Sports ANDORRA / ANDORRE M. Josep Maria CANALS JORDI, Director de Joventut i Esports AUSTRIA / AUTRICHE Dr Susanne RIESS-PASSER, Deputy Chancellor, Federal Ministry for Public Affairs and Sports; Mr Markus MITTERRUNZER, Secretary to Dr Riess-Passer; Dr Erich IRSCHIK, Ministerialrat, Federal Ministry for Public Affairs and Sports; Mag Karin GROSSMANN, Ministerialrätin, Federal Ministry for Public Affairs and Sports; Mr Robert PELOUSEK, Federal Ministry for Public Affairs and Sports, Dr Walter PILLWEIN, General Secretary, Austrian Sports Organisation AZERBAIJAN / AZERBAIDJAN Dr Aboulfas Mursal oglu GARAYEV, Minister, NOC First Vice-President, Azerbaijan Republic Youth and Sport Ministry; Mr Faik GURBATOV, Assistant to Minister BELGIUM / BELGIQUE Communauté francophone M. René HAMAITE, Directeur Général adjoint, Conseiller du Ministre des sports; M Odon MARNEFFE, Directeur Général Adjoint, ADEPS Ministère de la Communauté française, BOSNIA AND HERZEGOVINA / BOSNIE-HERZEGOVINE Mr Emir MEDANHODIC, Secretary General, Sports Federation of Bosnia and Herzegovina, BULGARIA / BULGARIE Mr Tsviatko BARCHOVSKI, President, Committee for Youth, Physical Education and Sports of the Council of Ministers CROATIA / CROATIE Mr Ivan VAVRA, Deputy Minister, Ministry of Education and Sports; Mr Andro KNEGO, Vice Minister, Ministry of Education and Sports; Mr Kreimir HORVAT, Adviser to the Vice Minister (for Sports) CYPRUS / CHYPRE Mr Ouranios IOANNIDES, Minister of Education and Culture; Mr Demos GEORGIADES, President of the Cyprus Sport Organisation; Mr Costas PAPACOSTAS, Director General of the Cyprus Sport Organisation; Mr George ANTONIADES, Administrative Officer, Ministry of Education and Culture; Mr Antonios THEOCHAROUS, Secretary, Embassy of Cyprus in Vienna
CZECH REPUBLIC / REPUBLIQUE TCHEQUE Mr Eduard ZEMAN, Minister, Ministry of Education, Youth and Sport; Mr Ladislav MALY, State Secretary, Ministry of Education, Youth and Sport; Mr Pavel CINK, Director of Department of Foreign Relations, Ministry of Education, Youth and Sports; Mr Vladimir DOSTAL, International Activities Officer, Department of Sports, Ministry of Education, Youth and Sports, Mrs Vladimira AL MALIKIOVA, Public Relations, Ministry of Education, Youth and Sports, Ms Nada VLASAKOVA, Czech Olympic Committee,
DENMARK / DANEMARK Mrs Lene WITTE, Deputy State Secretary, Ministry of Culture; Mr Peter NAUNTOFT, Head of Section, Danish Ministry of Culture; Mr Henrik Kjaer HANSEN, Danish Ministry of Culture; Mr Gert NIELSEN, Vice-Chairman of Danish Olympic Committee and Sports Confederation; Mr Morten BANGSGAARD, Consulant, Danish Olympic Committee and Sports Confederation, ESTONIA / ESTONIE Ms Signe KIVI, Minister, Ministry of Culture; Mr Henn VALLIMÄE, Deputy Secretary General, Ministry of Culture; Mr Toomas TONISE, Secretary General, Estonian Central Sports Union
FINLAND / FINLANDE Ms Suvi LINDÉN, Minister of Sports, Ms Raija MATTILA, Counsellor for Cultural Affairs, Ministry of Education; Mr Timo HAUKILAHTI, Director of Sports Division; Ms Terhi HEINILÄ, Project Manager FRANCE Mme Marie-George BUFFET, Ministre de la Jeunesse et des Sports; M. Olivier MEÏER, Conseiller technique chargé des relations internationales et de la coopération, Ministère de la Jeunesse et des Sports; M. Jacques DONZEL, Conseiller technique sports, Ministère de la Jeunesse et des Sports; M. Joël DELPLANQUE, Directeur des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Sports; M. Jacques BOULOC, Chargé de mission des Relations Internationales et des grands événements sportifs; M. Eric PLAYOUT, Attaché de coopération à lAmbassade de France à Bratislava
GERMANY / ALLEMAGNE Dr Cornelie SONNTAG-WOLGAST, Parlamentary Secretary of State in the Federal Ministry of the Interior; Mr Peter GLASS, Ministerialrat, Bundesministerium des Innern; Mr Steffen REICHE, Minister, Conference of the Sport Ministers of the German Bundesländer; Mr Ralf-Peter HASSELBARTH, Head of Office of the Conference of the Sport Ministers of the German Bundesländer; Ms Erika DIENSTL, Vice-Chairman, German Sports Confederation, Deutscher Sportbund; Ms Marlis RYDZY-GÖTZ, Head of International Relations Division, Deutscher Sportbund GREECE / GRECE Mr Yiannis SGOUROS, Secretary General of Sport, General Secretariat for Sports; Mrs Ekaterini TZIKI, Council of Europe and International Relations Bureau,General Secretariat for Sports
HOLY SEE / SAINT-SIEGE Monseigneur Luigi DOSSENA, Chef de la Délégation, Nonce Apostolique en Slovaquie; M. Jacques GAUTHERON, Président dHonneur de la FSCF; Dr Miroslav KAPINAJ, Collaborateur à lAnnonciature apostolique en Slovaquie HUNGARY / HONGRIE Mr Tamás DEUTSCH, Minister of Youth and Sports; Mr Ferenc DENES, Deputy State Secretary in Charge of Sport; Mr Pal SZEKERES, Deputy State Secretary in Disabled Sport, Ministry of Youth and Sports; Mr Viktor MEHLHOFFER, Accompanying Mr Szekeres; Mr Jozsef SZABO, 1st Secretary at the Embassy of Hungary in Bratislava, Mr Laszlo KARGER KOCSIS, Director of the Department of International Relations, Ministry of Youth and Sports; Ms Krisztina GÖNTER, Advisor of International Sport Affairs, Ministry of Youth and Sports; Dr Jeno KAMUTI, President of European Fencing Federation
ICELAND / ISLANDE Mr Reynir G. KARLSSON, Head of Division for Sport and Youth Affairs; Mr Guojon GUDMUNSSON, Member of the Icelandic Parliament, IRELAND / IRLANDE Mr Paddy HEFFERNAN, Principal Officer, Department of Tourism, Sport and Recreation; Mr John TREACY, Executive Chairman, The Irish Sports Council
ITALY / ITALIE Prof. Giampaolo DANDREA, Undersecretary of State for Cultural Heritage and Activities; Mr Alberto CUTILLO, Diplomatic Advisor, Ministry for Cultural Heritage and Activities; Mr Lucio SELLI, Advisor for Sport, Ministry for Cultural Heritage and Activities; Mr Vito DADAMO, Assistant to Prof. DAndrea; Mr Mariano RAVAZZOLO, Chef du Cabinet du Président, Comitato Olimpico Nazionale Italiano (CONI); Mrs Domenica TURI, Fonctionnaire au Cabinet du Président, Comitato Olimpico Nazionale Italiano (CONI) LATVIA / LETTONIE Mr Karlis GREISKALNS, Minister of Education and Science; Mr Einars FOGELIS, Director, Latvian Sports Department, Ministry of Education and Science
LIECHTENSTEIN Ms Andrea WILLI, Ministre de la Culture et des Sports; Mr Roman HERMAN, Head of Advisory Board on Sport, Präsident; Mr Johann PINGITZER, Advisor for the IXth Conference of European Ministers responsible for sport LITHUANIA / LITUANIE Mr Rimas KURTINAITIS, Director General, Lithuanian State Department of Physical Education and Sports; Mr Algirdas RASLANAS, Deputy Director, Lithuanian State Department of Physical Education and Sports; Ms Rima BERLOVIENE, Chief Officer on Anti-Doping, Lithuanian State Department of Physical Education and Sports
LUXEMBOURG Ms Anne BRASSEUR, Minister of Education, Professional Training and Sports; M. Georges LANNERS, Commissaire du Gouvernement à lEducation Physique et aux Sports; M. Marc THEISEN, Président du Comité Olympique; M. Robert SCHULER, Conseiller du Gouvernement 1ère classe MALTA / MALTE Hon. Jesmond MUGLIETT, Parliamentary Secretary for Youth, Sport, Culture & the Arts, Minister responsible for sport; Mr Antony GHIO, Head of Sport Section; Mr Victor BATTISTINO, Personal Assistant to the Minister
MOLDOVA Ms Nelly BEREZOVSCHI, Minister of Education and Science NETHERLANDS / PAYS-BAS Mr Jan Willem MEERWALDT, Director, Ministry of Health, Welfare and Sport, Sports Division; Mrs Dorien HOEPPENER, European Sports Affairs Officer, Ministry of Health, Welfare and Sport, Mr Jos GEUKERS, Olympic Committee
NORWAY / NORVEGE Mr Roger INGEBRIGTSEN, State Secretary, Royal Ministry of Cultural Affairs; Mr Paul GLOMSAKER, Deputy Director General, Royal Ministry of Cultural Affairs; Mr Ivar EGEBERG, Secretary General, Norwegian Olympic Committee and Confederation of Sports; Mr Rune ANDERSEN, Head of the Ethics, Sports, Medicine, Anti-Doping Department, Norwegian Olympic Committee and Confederation of Sports; Mr Inge AARHUS, Director of Environment during the Lillehammer Olympic Winter Games POLAND / POLOGNE Mr Mieczylsaw NOWICKI, President of State Sports Administration; Mr Jan KOZLOWSKI, Vice-President Secretary of State; Dr Ewa SUSKA, Director of the Department of European Integration and International Relations; Mr Artur PILKA, Deputy Director, State Sports Administration; Prof. Jerzy SMORAWINSKI, Rector in the Academy of Physical Education, Chairman of the Anti-Doping Commission
PORTUGAL Mr Vasco LYNCE DE FARIA, Secrétaire dEtat aux Sports; Mr Manuel BRITO, President of the National Sports Institute; Mr Luis SANTOS, Confederação do Desporto de Portugal; Mr Vicente MOURA, Comité Olímpico de Portugal ROMANIA / ROUMANIE Mr George CRIN ANTONESCU, Minister of Youth and Sport; Prof. Dr Ioan DRAGAN, President of the National Anti-Doping Commission; Mr Eduard IORDACHESCU, Ministers Adviser, Ministry of Youth and Sport; Mr Mihai CAPATINA, Sports Director, Ministry of Youth and Sport; Mr Alexandru CALCIU, Expert, Ministry of Youth and Sport
RUSSIAN FEDERATION / FEDERATION DE RUSSIE Mr Boris IVANYUZHENKOV, Minister, Ministry of the Russian Federation for Physical Culture, Sport and Tourism; Mr Victor KHOTOCHKIN, Vice-Minister; Mr Nikolai GROUSHINE, Deputy Chief of the Department of International Cooperation SLOVAKIA / SLOVAQUIE Mr Mikulas DZURINDA, Prime Minister; Mr Milan FTÁCNIK, Minister of Education; Mr Laszlo SZIGETTI, State Secretary, Ministry of Education; Ms Maria DURISINOVA, Director General of Sports and Youth Section, Ministry of Education; Mr Kazimír FERIENCIK, MD, PhD, President of the Slovak Anti-Doping Committee; Mr Jan HOLKO, President of Slovak Union of Physical Culture; Mrs Daniela BUJNOVSKA, Director General of the Section for Foreign Relations, Ministry of Labour, Social Affairs and Family; Mr Peter CHUDY, Ministry of the Environment
SLOVENIA / SLOVENIE Dr Pavel ZGAGA, Minister, Ministry of Education and Sport; Dr Janko STREL, State Secretary, Ministry of Education and Sport, Mr Zoran VEROVNIK, International Affairs, Ministry of Education and Sport SPAIN / ESPAGNE M. Estanislao de GRANDES, Ambassadeur de lEspagne à Bratislava; Mr Antonio GUERRERO OLEA, Head of International Cooperation, Consejo Superior de Deportes; Mr Miguel UTRAY DELGADO, Head of International Relations, Consejo Superior de Deportes
SWEDEN / SUEDE Mrs Ulrica MESSING, Minister responsible for Sport; Mr Johan DANIELSON, Press Secretary in the Ministry of Culture; Mr Tomas JOHANSSON, Deputy Director, Ministry of Culture; Mr Keneth WISING, Senior Administrative Officer, Ministry of Culture; Mr Bengt WESTERBERG, Board Member, Swedish Sports Confederation SWITZERLAND / SUISSE M. Hans HOEHENER, Président de la Commission fédérale du sport; M. Heinz KELLER, Directeur de lOffice fédéral du sport de Mâcolin, Départment fédéral de la défense, protection de la population et des sports; M. Marco BLATTER, Directeur de lAssociation Olympique Suisse; Mr Thomas HELBING, Adviser to the Minister of Defence, Civil Protection and Sports; Mme Nadia MAYOR MASSE, 3ème Secrétaire à lAmbassade de Suisse à Bratislava
"THE FORMER YUGOSLAV REPUBLIC OF MACEDONIA" / « LEX-REPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACEDOINE » Mr Georgy BOEV, Minister of Youth and Sport; Mr Sao POPOVSKI, Advisor to the Minister; Ms Vesna Krstic ANDREEVSKA, Ministry of Youth and Sport; Mr Dimitar GEDRGIEVSKI, Ministry of Youth and Sport; Mr Milosh VUCHIDOLOV, National Olympic Committee TURKEY / TURQUIE Mr Fikret ÜNLÜ, Minister of State responsible for Sport and Youth Affairs; Mr Haluk ÖZBEK, GSGM, General Directorate of Youth and Sport, Head of International Relations Department; Prof. Dr Aytekin TEMIZER, Director of Turkish Doping Control Centre; Mr Oguz OZCAN
UKRAINE Mr Ivan FEDORENKO, Chairman of State Committee of Physical Culture and Sports; Mr Valeri Mykolaiovych ZHULJAIEV, Head of International Department State Committee of Youth Policy, Sports and Tourism, UNITED KINGDOM / ROYAUME-UNI Ms Kate HOEY, Minister for Sport; Mr David LYSCOM, British Ambassador to the Slovak Republic; Mr Simon COOPER, Private Secretary to Ms Hoey; Mr John SCOTT, Director of International Relations, United Kingdom Sports Council
COMMITTEE OF MINISTERS / COMITE DES MINISTRES Ambassador Sr. Pietro Ercole AGO, Chairman of the Ministers Deputies / Président des Délégués des Ministres PARLIAMENTARY ASSEMBLY / ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE Mr Mikko ELO, Vice-Chairman of the Sub-Committee and Leader of the delegation; Mr Valentino MARTELLI; Mr Juraj SVEC; Mr Georgiy MANCHULENKO; Mr Aleg RADCHENDKO
EUROPEAN COMMISSION / COMMISSION EUROPEENNE Mr Jaime ANDREU, Head of Sport Unit, Directorate General EAC, MONITORING GROUP OF THE ANTI-DOPING CONVENTION / GROUPE DE SUIVI DE LA CONVENTION CONTRE LE DOPAGE Dr Alain GARNIER (Chair/ Président), Conseiller Médical auprès du Directeur des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Sports, EUROPEAN COMMITTEE ON SOCIAL COHESION OF THE COUNCIL OF EUROPE Mr Claude EWEN, Inspecteur de la Sécurité Sociale 1ère Classe, Inspection Générale de la Sécurité Sociale
OBSERVERS / OBSERVATEURS AUSTRALIA / AUSTRALIE Ms Helen STYLIANOU, Australian Embassy and Permanent Mission to the United Nations CANADA Mr Norman MOYER, Assistant Deputy Minister, Ministry of Canadian Heritage; Mr Ron HALPIN, Canadian Ambassador to the Czech Republic and to the Slovak Republic; M. Alain LATULIPPE, First Secretary at the Canadian Embassy, ISRAEL M. Yehoshua DEKEL, Director General Sport Authority, Israel Ministry of Science, Culture and Sport, INTERNATIONAL OLYMPIC COMMITTEE / COMITE INTERNATIONAL OLYMPIQUE (IOC / CIO) Me François CARRARD, Directeur Général; Mr Pal SCHMITT, Member ; Mr Shahbaz BEHNAM, Coordinator, Sport and Environment Commission, WORLD ANTI-DOPING AGENCY / AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE Mr Richard W. POUND, President of the Foundation Board of the World Anti-Doping Agency; Mr Harri SYVÄSALMI, Secretary General to the World Anti-Doping Agency EUROPEAN OLYMPIC COMMITTEES / COMITES OLYMPIQUES EUROPEENS Mr Frantisek CHMELAR, President Slovak Olympic Committee EUROPEAN NON-GOVERNMENTAL SPORTS ORGANISATION (ENGSO) Mr Bengt SEVELIUS, President of ENGSO ASSOCIATION GENERALE DES FEDERATIONS INTERNATIONALES DE SPORTS / GENERAL ASSOCIATION OF INTERNATIONAL SPORTS FEDERATIONS (AGFIS / GAISF) M. Jean-Claude SCHUPP, General Association of International Sports Federations EUROPEAN SPORTS CONFERENCE / CONFERENCE SPORTIVE EUROPEENNE (ESC / CSE) Mr Toomas TONISE, Secretary General, Estonian Central Sports Union, CLEARING HOUSE M. René HAMAITE, Directeur Général adjoint, APOLOGISED / EXCUSES BELARUS; GEORGIA / GEORGIE; CPLRE / CLRAE SLOVAK ORGANISERS Mr Samuel ROSKO, Head of Division of Elite Sports, Section of Sports, Children and Youth, Ministry of Education; Mr Peter SKOVAJSA, Section of Sports, Children and Youth, Ministry of Education; Mr Zdenko KMETEK, Section of Sports, Children and Youth, Ministry of Education; COUNCIL OF EUROPE / CONSEIL DE LEUROPE Mr Walter SCHWIMMER, Secretary General; Mrs Verena TAYLOR, Administrator, Private Office; Mr Lasse SIURALA, Director of Youth and Sport; Mr George WALKER, Head of the Sport Department; Mrs Diane MURRAY, Administrator, Sport Department; Mr Mesut ÖZYAVUZ, Administrator, Sport Department; Mme Odile LAUGEL, Principal Administrative Assistant, Sport Department; Miss Suzanne LITTLE, Private Secretary, Sport Department; Mlle Diane PENEAU, Secretary Sport Department; Mr Joao ARY, Secrétaire à la Commission de la Culture et de lEducation de lAssemblée parlementaire / Secretary to the Committee on Culture and Education of the Parliamentary Assembly; Mr Roland HERMANN, Chef de léquipe des interprètes / Head of the Interpreters team; Mme Denise SLAVIK, Attachée de Presse; Mme Catherine TAILLEZ, Secrétaire, Presse; Ms Isabelle FLECKSTEINER, Secrétaire, Protocole.
Annexe III Liste des intervenants
mardi 30 mai 11.15 - 13.00
15.00 - 16.30
16.45 - 18.00
mercredi 31 mai
Annexe IV Résolution No. 1/2000 sur la lutte contre le dopage
Les ministres européens responsables du sport, réunis à Bratislava les 30 et 31 mai 2000 à loccasion de leur 9e Conférence, ainsi que les représentants des autres pays parties à la Convention contre le dopage : Se félicitant du rôle actif joué par le Conseil de lEurope dans la création de lAgence mondiale anti-dopage ; Notant avec satisfaction la décision du Comité des Ministres autorisant la participation du Conseil de lEurope et du Groupe de suivi de la Convention contre le dopage au Conseil de lAgence ; Soulignant, eu égard à lexpérience et à lexpertise du T-DO, la nécessité détablir un partenariat effectif entre le Groupe de suivi de la convention et lAgence ; Notant avec satisfaction la signature de la Convention contre le dopage par 42 pays (dont 36 lont ratifiée) depuis son ouverture à la signature le 16 novembre 1989 et la présence au T-DO, en tant quobservateurs, de plusieurs autres Etats et organisations sportives internationales ; Se félicitant du fait que les participants au Sommet de Sydney sur le dopage (novembre 1999), à la troisième Conférence internationale des ministres et hauts fonctionnaires responsables de léducation physique et du sport de lUnesco (MINEPS III, décembre 1999), à lAssemblée du Conseil Ibéro-américain du sport et à la réunion du Groupe consultatif intergouvernemental international antidopage dans le sport (février 2000) ont reconnu la Convention contre le dopage comme linstrument international de référence pour la coordination des politiques nationales antidopage et ont invité les pays de tous les continents à adhérer à la convention ; Notant avec satisfaction l'adoption par l'Assemblée parlementaire de la Recommandation 1464 (2000) sur le dopage dans le sport ; Remerciant le Conseil de lEurope pour sa contribution essentielle pour aider les gouvernements dans la lutte contre le dopage ;
Désireux que les dispositions de la convention soient appliquées efficacement ; Considérant que, pour lutter efficacement contre le dopage, il est indispensable de sattaquer aux pourvoyeurs en produits dopants ; Conscients quil appartient aux gouvernements d'édicter des lois et des règlements pour harmoniser la législation nationale en matière de lutte contre le dopage, notamment en ce qui concerne la possession et le trafic de produits dopants et interdits ; Préoccupés par lexpansion de lusage hors sport des substances dopantes et estimant que des mesures nécessaires devraient être prises pour en empêcher davantage la prolifération ;
Annexe à la résolution Projet de recommandation sur les principes de base communs à introduire dans les législations nationales en vue de lutter contre le trafic des produits dopants Le Comité des Ministres, en vertu de larticle 15.b du Statut du Conseil de lEurope, Ayant à lesprit la Résolution relative à la « la lutte contre le dopage » adoptée à la 9e Conférence des ministres européens responsables du sport à Bratislava en mai 2000 ; Rappelant que la Convention contre le dopage (STE 135) prévoit, dans son article 4, que « les Parties adoptent, selon les cas, une législation, des règlements ou des mesures administratives pour réduire la disponibilité et, notamment, des dispositions visant à contrôler la circulation, la détention, limportation, la distribution et la vente ainsi que lutilisation dans le sport dagents et de méthodes de dopage interdits et, en particulier, de stéroïdes anabolisants » ; Rappelant que, sur la base de cet article, le Groupe de suivi a adopté une Recommandation (No. 2/94) sur les mesures visant à réglementer les stéroïdes anabolisants/androgènes, etc.), qui a influencé la législation de plusieurs pays dans ce domaine ; Considérant que les événements survenus ces dernières années ont montré que le trafic et lemploi des substances dopantes ne se limitent pas seulement aux stéroïdes anabolisants, mais concernent également dautres produits tels que lérythropoiétine, les hormones de croissance, etc ; Considérant que lun des facteurs déterminants dans la lutte contre le dopage est la volonté politique des pouvoirs publics dadopter et dappliquer efficacement une législation appropriée pour rechercher et trouver les responsables, en particulier ceux qui sont à lorigine des réseaux de production et de distribution des substances dopantes, et que ceci dépasse la seule compétence des ministères responsables du sport, et implique la police, les douanes, etc ; Conscient quil appartient aux gouvernements d'édicter des lois et des règlements pour harmoniser la législation nationale en matière de lutte contre le dopage, de possession et de trafic de substances dopantes ; Reconnaissant que les mesures législatives doivent être appuyées par une coordination adéquate ; Considérant létude du Clearing House sur la législation et les règlements sur le dopage dans 42 pays ; Considérant que le manque dharmonisation internationale dans ce domaine est, en partie, à lorigine de la faiblesse de la lutte contre les pourvoyeurs des produits interdits ; Considérant que la Convention contre le dopage et ses recommandations (notamment la Recommandation No. 2/94 sur les mesures visant à réglementer les stéroïdes anabolisants/androgènes, etc) constituent le cadre commun pour ladoption et le rapprochement des législations nationales dans le domaine de la production, la circulation et la possession des produits dopants ; Recommande aux Gouvernements des Etats parties et observateurs à la convention de mettre en place une législation appropriée et/ou appliquer efficacement la législation existante visant à dissuader et à punir (y compris par des peines privatives de liberté) les personnes physiques et morales intervenant dans la production, la fabrication, le transport, limportation, lexportation, la détention, loffre, la cession et toute autre forme de trafic illicite de substances dopantes. Une telle législation doit être basée sur les principes énoncés dans lannexe 1 à cette Recommandation.
Annexe 1 Les principes essentiels communs
Annexe 2 Note explicative
Annexe V Résolution No. 2/2000 relative aux principes pour une politique utilisant le sport pour promouvoir la cohésion sociale Les ministres européens responsables du sport, réunis à Bratislava les 30 et 31 mai 2000 à loccasion de leur 9e Conférence, Conscients que le travail considérable déjà réalisé par le Comité pour le développement du sport en faveur du développement de politiques destinées à promouvoir linsertion sociale de différents groupes minoritaires spécifiques par le biais du sport, Convaincus de la nécessité de définir les principes fondamentaux quil convient dintégrer dans une politique globale du sport et de la cohésion sociale, Rappelant la Déclaration finale faite à lissue du Deuxième Sommet des chefs dEtat et de gouvernement des Etats membres du Conseil de lEurope (Strasbourg, 10-11 octobre 1997) qui reconnaissait « le rôle du sport comme moyen de favoriser lintégration sociale, en particulier chez les jeunes ». Conscients du fait que les programmes, qui entre autres objectifs visent la cohésion sociale, doivent respecter à la fois les principes à la base dune telle politique intégrée et les dispositions de la Charte européenne du sport (R (92) 13) et du Code déthique sportive (R (92) 14), Gardant à lesprit la Recommandation n°R (99) 9 du Comité des Ministres aux Etats membres sur le rôle du sport pour promouvoir la cohésion sociale, dans laquelle le Comité recommande aux gouvernements, lorsqu'ils adoptent des politiques en matière de sport, de cibler tout particulièrement les groupes composés de personnes défavorisées ou marginalisées, Fermement convaincus que le sport est un droit social important qui doit être accessible à tous, Rappelant que la recherche a montré que le sport contribue vraiment au développement social, et que lorsquil est basé sur des principes appropriés peut aider à régler des problèmes de société, comme il a été reconnu dans la Recommandation R (95) 17 sur « le rôle du sport dans la société » (2e section de lannexe) et la Déclaration à ce sujet, adoptée lors de leur 8e Conférence, Décident : De veiller à ce que les principes énoncés dans le document soumis à la Conférence « Pour une politique globale du sport et de la cohésion sociale » (reproduit dans lAnnexe à cette résolution) soient pris en compte dans des politiques du sport, globales et intégrées, définies au niveau national, afin de faciliter la participation de tous à des activités sportives, De veiller, par ailleurs, à ce que des programmes utilisant le potentiel du sport pour contribuer à la cohésion sociale puisent leurs racines dans ces politiques, De promouvoir le potentiel du sport dans les programmes nationaux conçus pour les différentes catégories de sans-emploi, reconnaissant que, outre ses effets bénéfiques incontestés sur la santé mentale et physique, la formation et l'éducation dans le domaine du sport peut déboucher sur un emploi, De reconnaître les bienfaits que le sport peut apporter dans le cas des réfugiés et des personnes déplacées et d'appuyer les travaux du Comité pour le développement du sport (CDDS) dans ce domaine, De reconnaître la contribution positive apportée au sport par linclusion des minorités ethniques et culturelles, et des personnes handicapées qui aide à promouvoir une société tolérante et diverse, D'inviter tous les secteurs - organisations sportives non-gouvernementales, groupes de la société civile et organisations bénévoles - à coopérer étroitement avec les autorités nationales, au vu de la gamme et de la complexité des questions à aborder, afin de réaliser et mettre en uvre une politique visant à mettre le potentiel du sport au service de la cohésion sociale.
PRINCIPES POUR UNE POLITIQUE FAISANT APPEL AU SPORT POUR PROMOUVOIR LA COHÉSION SOCIALE La Charte européenne du Sport engage les gouvernements des Etats membres à prendre les initiatives nécessaires pour «donner à chaque individu la possibilité de pratiquer le sport». Le sport est défini comme «toutes formes d'activités physiques qui [ ] ont pour objectif l'expression ou l'amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales » Comme on l'a vu plus haut, la politique adoptée pour promouvoir la cohésion sociale doit être en accord avec lesprit et les dispositions de la Charte. Les programmes se servant du sport pour promouvoir la cohésion sociale peuvent être conçus et mis en uvre au niveau national ou au niveau des administrations locales ou régionales, ou encore confiés à des associations sportives bénévoles. Etant donné léventail de questions qui doivent être abordées, il y a de bonnes raisons pour que tous les secteurs participent. Certains problèmes conduisant à lexclusion sociale doivent être traités au niveau national, tandis que dautres seront peut-être plus efficacement traités au niveau local. Il existe de bonnes raisons pour inviter les organisations sportives non gouvernementales, les groupes de la société civile et les associations bénévoles à jouer un rôle moteur dans la lutte contre lexclusion sociale par le biais du sport. Toutefois, lorsque le secteur bénévole est responsable de la gestion de ces programmes, il est capital de veiller à ce quil existe une étroite coopération et un financement suffisant de lEtat. Il convient de rechercher de nouvelles sources de financement. Les grandes fédérations et associations sportives pourraient par exemple être encouragées à financer ou à gérer des programmes sur la cohésion sociale. Lutilisation de fonds européens pour des programmes de réhabilitation urbaine ou de lutte contre le chômage pourrait aussi être explorée dans le cadre de programmes portant sur le chômage, le sport et la cohésion sociale. Toute politique conçue pour mettre le sport au service de la cohésion sociale, que ce soit au niveau international, national ou local, doit sarticuler autour des lignes directrices suivantes. Cette politique doit :
Les programmes mis en place dans le cadre dune politique utilisant le sport comme un moyen dencourager la cohésion sociale devraient :
Annexe VI Résolution No. 3/2000 relative à la prévention du harcèlement et de l'abus sexuels des femmes, des jeunes et des enfants dans le sport
Les ministres européens responsables du sport, réunis à Bratislava, les 30 et 31 mai 2000, à loccasion de leur 9e Conférence : Se référant à la Déclaration finale et au Plan d'action du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Strasbourg les 10 et 11 octobre 1997, qui évoquent la nécessité de renforcer «la protection juridique des enfants» et encouragent «l'adoption d'un programme pour promouvoir les intérêts des enfants» ; Conscients de l'article 7 (10) de la Charte sociale européenne révisée (1996) qui affirme les droits des enfants et des adolescents à une protection spéciale «contre les dangers physiques et moraux auxquels [ils] sont exposés » ; Rappelant l'article 1 de la Charte européenne du sport (Recommandation No. R(92) 13) qui stipule que «Les gouvernements prendront les mesures nécessaires afin de donner à chaque individu la possibilité de pratiquer le sport dans un environnement sûr et sain [et] de protéger les bases morales et éthiques du sport, ainsi que la dignité humaine et la sécurité de ceux qui participent en protégeant le sport, les sportifs et les sportives de pratiques abusives et avilissantes» ; Gardant à l'esprit la Recommandation 1121 (1990) de l'Assemblée parlementaire dans laquelle l'Assemblée considère que «le droit des enfants à une protection particulière impose des obligations à la société et aux adultes amenés à s'occuper d'eux: parents, enseignants, travailleurs sociaux, médecins et autres» ; Prenant note que « lAppel à lAction de Windhoek » du 22 mai 1998 insiste sur le besoin de « Créer un environnement à la fois sûr et positif pour les filles et les femmes qui participent au sport, à tous les niveaux, en prenant des mesures nécessaires pour éliminer toutes les formes de harcèlement et de traitement abusif, de violence et dexploitation .. » ; Gardant à l'esprit la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, notamment l'article 34 en vertu duquel les Etats parties s'engagent «à protéger l'enfant contre toutes les formes de violence sexuelle» ; Prenant acte du travail déjà accompli dans ce domaine par le Comité pour le développement du sport, notamment les deux rapports sur «les problèmes de harcèlement sexuel auxquels sont confrontés les femmes et les enfants dans le sport» et «l'analyse des codes de pratique pour la prévention du harcèlement et de l'abus sexuels des femmes et des enfants dans le sport» ;
A. Décident : 1. dengager des recherches et de collecter des données au niveau national, en coopération avec les organisations et les chercheurs nationaux, ou internationaux en vue d'évaluer léchelle et l'importance de ce problème dans les milieux sportifs nationaux ; 2. d'élaborer une politique nationale qui :
3. de mettre en uvre cette politique dans le cadre d'une structure globale de soutien et de protection des enfants, des jeunes et des femmes dans le sport, qui serait chargée notamment des activités suivantes :
4. de fixer des échéances pour la mise en oeuvre rapide de l'ensemble de ces dispositions B. Invitent le Comité des Ministres à demander au Comité pour le développement du sport :
Annexe VII Résolution No. 4/2000 relative à la prévention du racisme, de la xénophobie et de lintolérance dans le sport
Les ministres européens responsables du sport, réunis à Bratislava les 30 et 31 mai 2000, à loccasion de leur 9e Conférence: Prenant note de la Déclaration adoptée par la Conférence européenne sur les dimensions sociales du football (Strasbourg, 22-23 novembre 1999) ; Réaffirmant fermement leur engagement dans la défense des valeurs éthiques dans le sport et le rôle que le sport joue dans léducation pour le respect mutuel, la tolérance, lesprit sportif, et contre la discrimination ; Se félicitant du rôle grandissant du sport, en particulier du football, dans le développement des communautés, mais également préoccupés par les récentes explosions des comportements racistes lors des événements sportifs ; Déterminés à apporter tous les soutiens possibles aux pays daccueil et aux organisateurs de lEURO 2000 pour empêcher lexplosion de la violence et des débordements des spectateurs lors du Championnat ; Sengagent à prendre au niveau national toutes les mesures nécessaires destinées à prévenir et combattre efficacement les comportements racistes, xénophobes et intolérants dans tous les sports, en particulier ceux liés aux matches de football ; Invitent le Comité des Ministres à demander au Comité pour le développement du sport (CDDS) et au Comité permanent de la Convention européenne sur la violence et les débordements de spectateurs lors de manifestations sportives et notamment de matches de football (T-RV) d'élaborer un projet de texte sur les mesures législatives, réglementaires, administratives, éducatives, judiciaires et policières pour supprimer les comportements et les propagandes racistes et xénophobes de toutes sortes, lors des événements sportifs. Ce texte devrait mettre en évidence les responsabilités respectives et communes qui incombent à la fois aux gouvernements et aux organisations non-gouvernementales (clubs sportifs, organisateurs de manifestations sportives, propriétaires de stade, etc.) pour combattre de tels comportements. Annexe VIII Résolution No. 5/2000 relative au projet de code pour un développement durable du sport : un partenariat entre le sport et lenvironnement Les ministres européens responsables du sport, réunis à Bratislava les 30 et 31 mai 2000 à loccasion de leur 9e Conférence, Convaincus de la nécessité dun partenariat entre le sport et lenvironnement qui prend en compte les programmes internationaux et nationaux orientés vers un développement durable du sport, ainsi que les exemples de bonne pratique décrits dans la publication du Clearing House « Environnement et Sport. Sensibilisation, éducation, formation », Conscients quun environnement propre et sain est indispensable pour les personnes qui prennent part à des activités sportives de loisir ou de compétition et que beaucoup dorganisations sportives et participant(e)s contribuent activement à la protection de lenvironnement, Conscients que la responsabilité du développement durable incombe à toutes les personnes actives dans le sport, et que le secteur de la politique sportive, le secteur de la pratique sportive et le secteur scientifique, mais aussi les sportifs et les sportives, doivent être associés à cette démarche pour que des progrès puissent être réalisés dans ce domaine ;
Annexe Projet de code pour un développement durable du sport : un partenariat entre le sport et lenvironnement Objectifs et définition Le principe de ce code pour un développement durable du sport est de définir les grandes lignes dun partenariat entre le sport et lenvironnement. Il importe de veiller à ce que le plus grand nombre possible de personnes puissent, aujourdhui comme à lavenir, pratiquer des sports dans des conditions optimales, cest-à-dire dans un environnement propre et sain. Le sport sous toutes ses formes, pratiqué à tous les niveaux, quil sagisse dune activité de loisirs ou de compétition, a, comme tous les autres secteurs de lactivité humaine, une obligation envers les générations présentes et futures : celle de protéger et dentretenir lenvironnement naturel. Ladoption de la définition du développement durable, qui est un «développement répondant aux besoins actuels sans compromettre les capacités des générations futures de satisfaire les leurs», est un point de départ pour agir dès à présent. Ce principe de développement durable dans le sport est déjà intégré à larticle 10 de la Charte européenne du sport de 1992. Celle-ci souligne la responsabilité incombant à toute personne associée au sport dagir de manière à sauvegarder lenvironnement et promouvoir ladoption dun sport respectueux de lenvironnement. Des mesures devront être prises pour lutter contre les tendances et pratiques actuelles du sport qui portent atteinte à lenvironnement. Le code devrait également indiquer des mesures réalistes à prendre pour garantir la protection de lenvironnement. Concrètement, cela signifie adopter des politiques nationales prévoyant des mesures qui assurent le respect du développement durable du sport en milieu urbain, rural ou aquatique. Le Comité international olympique a organisé des conférences sur le sport et lenvironnement et a mis laccent, lors de la préparation des jeux Olympiques, sur la nécessité de tenir compte des préoccupations relatives à lenvironnement. Il a, dautre part, approuvé lAgenda 21 qui reflète ce souci des rapports entre le sport, lenvironnement naturel et le développement durable. La responsabilité dun développement durable du sport Le présent code sarticule autour de trois secteurs auxquels incombe principalement la responsabilité de laction :
Il importe dassurer la coordination entre ces secteurs. De plus, il serait utile de profiter de la similitude des objectifs et des préoccupations pour créer des liens étroits de partenariat entre ceux qui travaillent pour le développement durable du sport et ceux qui uvrent en faveur de la protection de lenvironnement dans dautres domaines. Les organisations de défense de lenvironnement peuvent être dune aide précieuse en la matière. Activités communes aux trois secteurs Si chaque secteur et les groupes qui les composent ont un rôle particulier à jouer dans le domaine du développement durable du sport, il y a des domaines où la coopération sur des activités communes est essentielle. Tous les secteurs et leurs groupes respectifs ont intérêt :
Le secteur politique Afin de garantir une pratique du sport qui contribue à la durabilité du développement, les gouvernements et les autorités locales et régionales devraient, en fonction de leurs compétences respectives :
b) instaurer des avantages financiers :
c) examiner leurs politiques sportives dans loptique du respect de lenvironnement ; d) mener des consultations au niveau international pour sassurer que la législation nationale est compatible avec celle des autres pays européens. Cela éviterait daboutir à des situations où certaines pratiques sont interdites ou réglementées dans un pays donné mais ne sont soumises à aucune restriction ailleurs ; e) soutenir et encourager la mise en place dun label «vert» qui pourrait être octroyé à des produits, des installations, des organisations, etc., qui prennent sérieusement en compte les questions denvironnement ; f) sassurer, lorsquils organisent des manifestations sportives majeures, que les préoccupations écologiques sont prises en compte dès les premières phases et durant toute lopération. Le secteur du sport Tous les organismes sportifs ou liés au sport (organisations et fédérations sportives, personnes chargées de la planification, de la conception, du fonctionnement et de la construction dinstallations sportives, médias sportifs, secteur éducatif, personnes chargées du tourisme sportif et industrie des articles de sport) devraient être associés à lélaboration et à la mise en uvre de politiques et de projets au niveau national. Ils devraient prendre des mesures pour suivre les résultats et les progrès de la recherche menée par le secteur scientifique. Cela montrerait lopportunité dintégrer les préoccupations écologiques à tous leurs programmes et à leur planification à court et long terme. Ces mesures peuvent inclure :
Le secteur scientifique Ce secteur devrait coopérer étroitement avec le secteur politique et le secteur du sport afin :
Une responsabilité commune Promouvoir le développement durable du sport est le devoir de tous. Assumer une responsabilité active en faveur de lenvironnement est une étape vitale et essentielle si lon veut atteindre au troisième millénaire lobjectif dune pratique sportive propre et saine. Chaque personne a sa part de responsabilité et doit veiller à ce que ses actions non seulement ne nuisent pas à lenvironnement mais, au contraire, contribuent à sa sauvegarde et à sa pérennité.
Annexe IX Résolution No 6/2000 relative à un sport propre et sain pour le troisième millénaire Les ministres européens responsables du sport, réunis les 30 et 31 mai 2000 à Bratislava à l'occasion de leur 9e conférence, Vu les résolutions et les textes adoptés par la présente Conférence, Réaffirmant leur conviction que le « sport pour tous » est un phénomène d'importance majeure qui peut unir les peuples d'Europe en traversant les frontières ethniques, culturelles, sociales et économiques, Soulignant le rôle positif que le sport peut jouer dans la société en encourageant la cohésion sociale et l'insertion sociale des individus et la lutte contre l'exclusion, Attentifs aux bienfaits qu'apporte à la santé physique et au bien-être social un style de vie comportant des activités sportives pratiquées régulièrement, Conscients qu'une coopération de tous les milieux du sport s'impose afin de garantir « un sport propre et sain pour le troisième millénaire » et reconnaissant la part qu'ils peuvent jouer dans la transmission à leurs successeurs d'un héritage sportif combinant les idéaux élevés et les principes solides basés sur l'épanouissement individuel et le progrès social, Réalisent que pour atteindre cet objectif, il faudra s'attacher à faire obstacle aux pratiques qui ternissent l'image du sport, par exemple, la corruption, le dopage, la violence, le harcèlement et l'abus sexuels, particulièrement des enfants, des jeunes et des femmes, Reconnaissent la nécessité de continuer de renforcer les efforts nationaux pour combattre le dopage et soulignent l'importance du rôle de la Convention contre le dopage et de celui de l'AMA concernant les aspects internationaux de cette lutte, Reconnaissent, au surplus, la nécessité d'éduquer le monde sportif afin de l'encourager et de l'aider à mettre en oeuvre les principes vitaux d'un développement durable du sport pour les futures générations dans le respect d'une gestion équilibrée de l'environnement, Remercient l'Assemblée parlementaire, le Comité pour le développement du sport, le Comité permanent de la Convention européenne sur la violence de spectateurs et le Groupe de suivi de la Convention contre le dopage, pour les travaux qu'ils ont menés en vue de renforcer, de développer et de favoriser la coopération dans le domaine du sport et de promouvoir les objectifs du Conseil de l'Europe depuis la dernière conférence tenue a Lisbonne en 1995, Reconnaissent l'importance du rôle du Comité pour le développement du sport dans la définition des orientations politiques au niveau européen et la place accordée dans son programme aux valeurs et à l'éthique, qui sont les fondements d'un sport propre et sain dans une société démocratique et qui inculquent les principes de tolérance et de fair-play, Prennent note de l'invitation du gouvernement de la Hongrie à tenir la dixième conférence à Budapest en 2004. Remercient les autorités slovaques de la bonne organisation de la conférence et de leur généreuse hospitalité au cours de celle-ci. 1 Séminaire Sprint organisé par le Conseil de l'Europe en coopération avec l'Institut National du Sport du Portugal, 24-25 juin 1999 à Lisbonne. Pour le rapport et les conclusions du séminaire, voir le document CDDS(99)58. |