GROUPE DE RAPPORTEURS

Coopération juridique

GR-J(2019)14

31 octobre 2019[1]

Convention sur la cybercriminalité (STE n° 185) –

Demande du Burkina Faso à être invité à adhérer

 

Point pour examen par le GR-J lors de sa réunion du 26 novembre 2019

 

 

1.         Par lettre du 11 juin 2019, reçue et enregistrée au Secrétariat Général le 15 juillet 2019, M. Alpha BARRY, Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, a informé le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe de l’intérêt exprimé par le Gouvernement du Burkina Faso à être invité à adhérer à la Convention sur la cybercriminalité (STE n° 185) (voir Annexe 1).

2.         Conformément à l’article 37, paragraphe 1, de la Convention, et suivant la pratique du Conseil de l’Europe, le Secrétariat a effectué une consultation des États membres du Conseil de l’Europe et des États non membres Contractants à la Convention, leur demandant d’informer le Secrétariat si leurs autorités s’opposeraient à l’adhésion du Burkina Faso à la Convention sur la cybercriminalité au cas où la demande à être invité à adhérer serait formellement soumise au Comité des Ministres. Le délai pour répondre a été fixé au 18 octobre 2019. Aucune objection n’est parvenue au Secrétariat.

3.         Une note d’information du Secrétariat du Comité de la Convention sur la cybercriminalité (T-CY) relative à la coopération avec le Burkina Fasofigure à l’Annexe 2.

4.         Les dispositions pertinentes de la Convention sur la cybercriminalité peuvent être résumées comme suit.

a.         Résumé de la Convention

5.         La Convention sur la cybercriminalité (STE n° 185) a été ouverte à la signature des États membres du Conseil de l’Europe et des États non membres qui ont participé à son élaboration, à Budapest, le 23 novembre 2001. Elle est entrée en vigueur le 1er juillet 2004. L’état des signatures et ratifications figure à l’Annexe 3.

6.         La Convention est le premier traité international sur les infractions pénales commises via l'internet et d'autres réseaux informatiques, traitant en particulier des infractions portant atteinte aux droits d'auteurs, de la fraude liée à l'informatique, de la pornographie enfantine, ainsi que des infractions liées à la sécurité des réseaux. Elle prévoit également une série de pouvoirs de procédure, tels que la perquisition de réseaux informatiques et l'interception de données. Son principal objectif, énoncé dans le préambule, est de poursuivre « une politique pénale commune destinée à protéger la société contre le cybercrime, notamment par l'adoption d'une législation appropriée et la stimulation de la coopération internationale ».

7.         La Convention a été complétée par un Protocole additionnel relatif à l'incrimination d'actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques (STE n° 189), ouvert à la signature le 28 janvier 2003 et entré en vigueur le 1er mars 2006. Les États ayant adhéré à la Convention peuvent adhérer de plein droit au Protocole.


b.         Procédure d’adhésion

8.         L’article 37, paragraphe 1, de la Convention sur la cybercriminalité prévoit que :

« Après l'entrée en vigueur de la présente Convention, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe peut, après avoir consulté les États contractants à la Convention et en avoir obtenu l’assentiment unanime, inviter tout État non membre du Conseil, n’ayant pas participé à son élaboration, à adhérer à la présente Convention. La décision est prise à la majorité prévue à l’article 20.d du Statut du Conseil de l’Europe et à l’unanimité des représentants des États contractants ayant le droit de siéger au Comité des Ministres. »

9.         Au vu de ce qui précède, les Délégués pourraient décider d’inviter le Burkina Faso à adhérer à la Convention sur la cybercriminalité.


Annexe 1


Annexe 2

www.coe.int/cybercrime

Strasbourg, le 26 juin 2019

T-CY (2019)20

Diffusion restreinte

Comité de la Convention sur la cybercriminalité (T-CY)

Coopération avec le Burkina Faso

Note du Secrétariat

 


1.            Introduction

Par une lettre de M. Alpha Barry, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, en date du 11 juin 2019, le Gouvernement du Burkina Faso a demandé à adhérer à la Convention de Budapest sur la Cybercriminalité (STE n° 185).

La présente note vise à fournir des informations complémentaires sur la coopération avec le Burkina Faso, notamment en matière de cybercriminalité et sur la mise en œuvre des principes de la Convention de Budapest.

2.            Coopération avec le Burkina Faso

La cybercriminalité constitue un défi croissant pour le Burkina Faso et se manifeste principalement sous la forme de divers types de fraude, dont notamment l’usurpation d’identité, l’extorsion, l’escroquerie par la loterie, l’escroquerie dans les services bancaires sur mobile, etc. Les sites internet du gouvernement sont fréquemment l’objet d’attaques. Les technologies de l'information et de la communication peuvent également être détournées à des fins terroristes. Le pays considère donc la cybercriminalité comme une menace pour son développement économique et social mais aussi pour sa sécurité et sa stabilité.

Depuis 2008, les autorités du Burkina Faso ont participé à de nombreuses activités de renforcement des capacités sur la cybercriminalité organisée avec le Conseil de l'Europe, et notamment :

-                    un atelier sur la cybercriminalité destiné aux pays d’Afrique de l’Ouest, organisé par le Département américain de la Justice avec une contribution du Conseil de l'Europe, Cotonou, 2008 ;

-                    des activités régionales organisées dans le cadre du Projet « Action globale sur la cybercriminalité élargie » (GLACY) et de GLACY+ depuis 2016 :

-           améliorer la coopération internationale en matière de cybercriminalité et de preuve électronique en Afrique de l’Ouest, Dakar, Sénégal 9-11 mai 2016 ;

-           formation judiciaire initiale conjointe CdE-ECOWAS sur la cybercriminalité et les preuves électroniques, pour l’Afrique de l’Ouest et la Mauritanie, Dakar, Sénégal, 14-17 mars 2017 ;

-           conférence régionale conjointe CdE-ECOWAS sur l’harmonisation de la législation en matière de lutte contre la cybercriminalité et de preuve électronique des points de vue des garanties pour l’État de droit et les droits de l'homme, Abuja, Nigéria, 11-13 septembre 2017 ;

-           formation régionale judiciaire avancée sur la cybercriminalité et la preuve électronique pour les pays d’Afrique de l’Ouest et la Mauritanie, organisée conjointement par le CdE et ECOWAS à Dakar, Sénégal, 12-15 novembre 2018 ;

-           Forum sur la Cybercriminalité pour l’Afrique, Addis Abeba, 16-18 octobre 2018 ;

-           INTERPOL, Groupe de travail africain des chefs de services de lutte contre la cybercriminalité, Ghana, 4-6 décembre 2018 ;

-                    Conférence Octopus 2018.

Il convient de souligner qu’en mars 2018 le Conseil de l'Europe a mené – dans le cadre du projet GLACY+ « Action Globale sur la Cybercriminalité Elargie » – une mission consultative pour aider les autorités dans l’élaboration d’un cadre juridique conforme à la Convention de Budapest. Elle a abouti à des modifications du Code pénal (adoptées en 2018) et du Code de procédure pénale (adoptées en 2019).

S’agissant d’autres traités du Conseil de l’Europe, le Burkina Faso :

-                    a été invité à adhérer à la Convention pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère personnel (STE 108) ;

-                    est Partie à la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique (STCE 211) depuis 2017 ;

-                    a signé la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale (STE 127) en 2016.


3.            Législation sur la cybercriminalité

3.1       Droit matériel et droit procédural

Les dispositions sur la cybercriminalité ont été intégrées au Code pénal tel qu’amendé par la « Loi-2018/AN portant Code Pénal », adoptée en 2018, et les questions de procédure à la « Loi n° 040-2019/AN portant Code de Procédure Pénale », adoptée en mai 2019 :

-                    le Livre VII du Code pénal énonce une série d’infractions relevant de la cybercriminalité qui suivent de très près les dispositions de droit matériel de la Convention de Budapest (à l’exception de la pornographie pédophile, qui est couverte par un autre article).

-                    l’article 8 du Code de procédure pénale énonce désormais tout un éventail de mesures spécifiques d’enquête en rapport avec les données informatiques. Ces dispositions suivent de très près les articles 16 à 21 de la Convention de Budapest.

Dispositions de la Convention de Budapest

Equivalent dans la législation nationale

Définitions (Art. 1)

Article 700-1 du Code pénal

Droit matériel

Accès illégal (Art. 2)

Article 711-1 du Code pénal

Interception illégale (Art 3)

Article 711-5 du Code pénal

Atteinte à l’intégrité des données (Art. 4)

Article 711-2 du Code pénal

Article 711-4 du Code pénal

Article 711-6 du Code pénal

Atteinte à l’intégrité du système (Art. 5)

Article 711-3 du Code pénal

Abus de dispositifs (Art. 6)

Article 711-10 du Code pénal

Falsification informatique (Art. 7)

Article 711-7 du Code pénal

Fraude informatique (Art. 8)

Article 711-9 du Code pénal

Pornographie pédophile (Art. 9)

Article 533-37 du Code pénal

Propriété intellectuelle et droits connexes (Art. 10)

Article 711-13 du Code pénal

Tentative et complicité (Art. 11)

Article 711-11 du Code pénal

Responsabilité des personnes morales (Art. 12)

Articles 712-1 à 712-15 du Code pénal

Droit procédural

Conservation rapide (Art. 16)

Article 515-28 du Code de procédure pénale (CPC)

Conservation et divulgation rapides de données relatives au trafic (Art. 17)

Article 515-28 CPC

Injonction de produire (Art. 18)

Article 515-29 CPC

Perquisition et saisie (Art 19)

Article 515-30 CPC et Article 515-31 CPC

Collecte en temps réel des données relatives au trafic (Art. 20)

Article 515-32 CPC, Article 515-34 CPC et Article 515-35 CPC

Interception de données relatives au contenu (Art. 21)

Article 515-33 CPC, Article 515-34 CPC, Article 515-35 CPC

Coopération internationale

Chapitre III

En tant que Partie à la Convention de Budapest, pourrait directement appliquer les dispositions de coopération internationale.

De plus, les articles 721-1 à 721-10 énoncent les infractions complémentaires commises par le biais de systèmes informatiques.

La législation du Burkina Faso est donc globalement conforme à la Convention de Budapest.


3.2       Conditions et sauvegardes

 

L'article 15 de la Convention de Budapest fait obligation aux Parties de veiller :

« … à ce que l’instauration, la mise en œuvre et l’application des pouvoirs et procédures prévus dans la présente section soient soumises aux conditions et sauvegardes prévues par son droit interne, qui doit assurer une protection adéquate des droits de l'homme et des libertés, en particulier des droits établis conformément aux obligations que celle-ci a souscrites en application de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales du Conseil de l'Europe (1950) et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (1966), ou d’autres instruments internationaux applicables concernant les droits de l’homme, et qui doit intégrer le principe de la proportionnalité ».

Les pouvoirs du Code de procédure pénale concernant les preuves électroniques doivent être exercés sous le contrôle d’un juge d'instruction voire, en cas d’urgence, d’un procureur. Des sauvegardes supplémentaires sont prévues pour les mesures plus intrusives (interception), la durée de la mesure, la désinstallation de dispositifs, les impératifs de documentation des mesures prises, la protection de la vie privée et l’irrecevabilité des preuves en cas de non-respect des procédures (articles 515-34 à 515-41).

Avec la révision du Code pénal en 2018, le Burkina Faso a aboli la peine de mort.

Le Burkina Faso est Partie à un certain nombre de traités internationaux relatifs aux droits de l’homme, dont le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et la Convention relative aux droits de l’enfant.

Comme nous l’avons vu ci-dessus, le Burkina Faso a été invité à adhérer à la Convention pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère personnel (STE 108). Des lois nationales relatives à la protection des données ont été adoptées en 2004 (« Loi 010-2004/AN portant protection des données à caractère personnel ») et une autorité de surveillance a été créée (« Commission de l’informatique et des libertés » (CIL)).

4.            Institutions

Le Burkina Faso s’est doté d’une équipe d’intervention d’urgence en sécurité informatique (CSIRT) en 2012 (« Centre de Cybersécurité du Burkina Faso »).

Depuis la récente adoption du Code de procédure pénale révisé, qui prévoit des pouvoirs spécifiques pour obtenir des preuves électroniques, la formation des agents des services de justice pénale et la création d’une unité spécialisée dans la cybercriminalité sont devenues prioritaires.

5.            Conclusion

Les autorités du Burkina Faso ont collaboré étroitement avec le Conseil de l'Europe pour réformer la législation nationale. Grâce à l’adoption du Code pénal révisé en 2018 et du Code de procédure pénale en 2019, la législation est, dans une large mesure, conforme à la Convention de Budapest.

Les pouvoirs procéduraux semblent limités par des conditions et des sauvegardes conformément à l’article 15 de la Convention de Budapest, et le Burkina Faso a été invité à adhérer à la Convention 108 du Conseil de l'Europe sur la protection des données.

À présent que le cadre juridique est en place, un effort supplémentaire en matière de renforcement des capacités s’impose. Le Conseil de l'Europe est en mesure de proposer son assistance par le biais de projets actuels, comme le projet conjoint avec l’Union européenne « Action globale sur la cybercriminalité élargie » (GLACY+) et le projet Cybercrime@Octopus.

6.            Contact

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter:

Alexander Seger

Secrétaire exécutif du Comité de la Convention sur la cybercriminalité

Direction générale Droits de l’homme et État de droit

Conseil de l’Europe, Strasbourg, France

Tél          +33-3-9021-4506  

Fax         +33-3-9021-5650

Email      [email protected]


Annexe 3– État des signatures et ratifications de la Convention STE n° 185

ETAT DES SIGNATURES ET RATIFICATIONS DU TRAITE 185

Convention sur la cybercriminalité

Situation au 17/10/2019

Titre

Convention sur la cybercriminalité

Référence

STE n°185

Ouverture du traité

Budapest, 23/11/2001 - Traité ouvert à la signature des États membres et des États non membres qui ont participé à son élaboration et à l'adhésion des autres États non membres

Entrée en vigueur

01/07/2004 - 5 Ratifications incluant au moins 3 États membres du Conseil de l'Europe

Membres du Conseil de l’Europe

Signature

Ratification

Entrée en vigueur

Notes

R.

D.

A.

T.

C.

O.

Albanie

23/11/2001

20/06/2002 

01/07/2004

A.

Allemagne

23/11/2001

09/03/2009 

01/07/2009

R.

D.

A.

Andorre

23/04/2013

16/11/2016 

01/03/2017

R.

D.

A.

Arménie

23/11/2001

12/10/2006 

01/02/2007

A.

Autriche

23/11/2001

13/06/2012 

01/10/2012

R.

D.

A.

Azerbaïdjan

30/06/2008

15/03/2010 

01/07/2010

R.

D.

A.

T.

Belgique

23/11/2001

20/08/2012 

01/12/2012

R.

D.

A.

Bosnie-Herzégovine

09/02/2005

19/05/2006 

01/09/2006

A.

Bulgarie

23/11/2001

07/04/2005 

01/08/2005

R.

D.

A.

Chypre

23/11/2001

19/01/2005 

01/05/2005

A.

Croatie

23/11/2001

17/10/2002 

01/07/2004

A.

Danemark

22/04/2003

21/06/2005 

01/10/2005

R.

A.

T.

Espagne

23/11/2001

03/06/2010 

01/10/2010

D.

A.

Estonie

23/11/2001

12/05/2003 

01/07/2004

A.

Fédération de Russie

Finlande

23/11/2001

24/05/2007 

01/09/2007

R.

D.

A.

France

23/11/2001

10/01/2006 

01/05/2006

R.

D.

A.

Géorgie

01/04/2008

06/06/2012 

01/10/2012

D.

Grèce

23/11/2001

25/01/2017 

01/05/2017

R.

D.

A.

Hongrie

23/11/2001

04/12/2003 

01/07/2004

R.

D.

A.

Irlande

28/02/2002

Islande

30/11/2001

29/01/2007 

01/05/2007

R.

A.

Italie

23/11/2001

05/06/2008 

01/10/2008

A.

Lettonie

05/05/2004

14/02/2007 

01/06/2007

R.

A.

Liechtenstein

17/11/2008

27/01/2016 

01/05/2016

R.

D.

A.

Lituanie

23/06/2003

18/03/2004 

01/07/2004

R.

D.

A.

Luxembourg

28/01/2003

16/10/2014 

01/02/2015

A.

Macédoine du Nord

23/11/2001

15/09/2004 

01/01/2005

A.

Malte

17/01/2002

12/04/2012 

01/08/2012

D.

Monaco

02/05/2013

17/03/2017 

01/07/2017

A.

Monténégro

07/04/2005

03/03/2010 

01/07/2010

55

R.

A.

Norvège

23/11/2001

30/06/2006 

01/10/2006

R.

D.

A.

Pays-Bas

23/11/2001

16/11/2006 

01/03/2007

A.

T.

Pologne

23/11/2001

20/02/2015 

01/06/2015

R.

A.

Portugal

23/11/2001

24/03/2010 

01/07/2010

D.

A.

République de Moldova

23/11/2001

12/05/2009 

01/09/2009

D.

A.

T.

République slovaque

04/02/2005

08/01/2008 

01/05/2008

R.

D.

A.

République tchèque

09/02/2005

22/08/2013 

01/12/2013

R.

D.

A.

Roumanie

23/11/2001

12/05/2004 

01/09/2004

A.

Royaume-Uni

23/11/2001

25/05/2011 

01/09/2011

R.

A.

Saint-Marin

17/03/2017

 08/03/2019

01/07/2019 

A.

Serbie

07/04/2005

14/04/2009 

01/08/2009

55

A.

Slovénie

24/07/2002

08/09/2004 

01/01/2005

A.

Suède

23/11/2001

Suisse

23/11/2001

21/09/2011 

01/01/2012

R.

D.

A.

Turquie

10/11/2010

29/09/2014 

01/01/2015

Ukraine

23/11/2001

10/03/2006 

01/07/2006

R.

D.

A.

Non Membres du Conseil de l’Europe

Signature

Ratification

Entrée en vigueur

Notes

R.

D.

A.

T.

C.

O.

Afrique du Sud

23/11/2001

Argentine

 01/06/2018 a

01/10/2018 

R.

A.

Australie

30/11/2012 a

01/03/2013

R.

A.

Bénin

4

Cabo Verde

 19/06/2018 a

01/10/2018 

A.

Canada

23/11/2001

08/07/2015 

01/11/2015

R.

D.

A.

Chili

20/04/2017 a

01/08/2017

R.

D.

A.

Colombie

4

Costa Rica

22/09/2017 a

01/01/2018

D.

A.

États-Unis d'Amérique

23/11/2001

29/09/2006 

01/01/2007

R.

D.

A.

Ghana

 03/12/2018 a

01/04/2019 

A.

Israël

09/05/2016 a

01/09/2016

R.

A.

Japon

23/11/2001

03/07/2012 

01/11/2012

R.

D.

A.

Maroc

 29/06/2018 a

01/10/2018 

A

Maurice

15/11/2013 a

01/03/2014

A.

Mexique

Nigéria

4

Panama

05/03/2014 a

01/07/2014

A.

Paraguay

 30/07/2018

01/11/2018 

A.

Pérou

 26/08/2019

01/11/2019 

R.

D.

A.

Philippines

 28/03/2018

01/07/2018 

A.

République dominicaine

07/02/2013 a

01/06/2013

D.

A.

Sénégal

16/12/2016 a

01/04/2017

A.

Sri Lanka

29/05/2015 a

01/09/2015

R.

D.

A.

Tonga

09/05/2017 a

01/09/2017

A.

Tunisie

4

Nombre total de signatures non suivies de ratifications

3

Nombre total de ratifications/adhésions

64

Notes

(55) Date de signature par l'union d'état de Serbie-Monténégro.

(4) Depuis 2013 la décision d’inviter un État non membre à adhérer au traité est valide cinq ans après son adoption. Voir le Relevé suivant.

a: Adhésion s: Signature sans réserve de ratification su: Succession r: Signature "ad referendum".
R.: Réserves D.: Déclarations, Dénonciations, Dérogations A.: Autorités T.: Application territoriale C.: Communication O.: Objection.

Source : Bureau des Traités http://conventions.coe.int - * Disclaimer.



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