La publication "Impact pratique des travaux de suivi " met en lumière de nombreuses mesures positives prises par les États parties pour renforcer leurs législations et leurs politiques de lutte contre la traite des êtres humains. Il s'agit par exemple de modifications de la criminalisation de la traite des êtres humains, de l'adoption de dispositions sur le délai de rétablissement et de réflexion et sur les permis de séjour pour les victimes de la traite, ainsi que de l'adoption d'une disposition spécifique sur la non-sanction des victimes de la traite. Le travail de suivi du GRETA a également entraîné des changements dans les procédures d'identification des victimes de la traite, la mise en place de refuges spécialisés pour ces victimes et l'augmentation du financement de l'assistance aux victimes.

Dans son troisième rapport, le GRETA reconnaît les progrès accomplis par l'Andorre dans l'élaboration d'un cadre juridique, institutionnel et politique de lutte contre la traite des êtres humains, mais il invite instamment les autorités à prendre des mesures supplémentaires pour identifier les victimes potentielles de la traite, notamment parmi les travailleurs migrants et les personnes en situation irrégulière.

Dans son dernier rapport, le GRETA a exhorté les autorités italiennes à prendre des mesures supplémentaires contre la traite des êtres humains, notamment en renforçant les mesures de lutte contre la traite à des fins d'exploitation du travail, en garantissant des sanctions efficaces contre les trafiquants d'êtres humains et en offrant une indemnisation aux victimes.

Dans son dernier rapport, le GRETA a appelé la Lituanie à prendre des mesures supplémentaires contre la traite des êtres humains, notamment en améliorant l'accès des victimes de la traite à l'assistance juridique et à l'indemnisation, et en dissociant l'identification et l'assistance des victimes des perspectives de réussite de l'enquête et des poursuites.

Dans son troisième rapport, le GRETA appelle les autorités hongroises à prendre des mesures supplémentaires contre la traite des êtres humains, notamment en améliorant l'assistance fournie aux victimes de la traite et leur accès à l'aide juridique et à l'indemnisation, et en renforçant les mesures de lutte contre la traite à des fins d'exploitation du travail.

Une délégation du GRETA a effectué une visite d'évaluation en République slovaque du 26 février au 1er mars 2024, dans le cadre du quatrième cycle d'évaluation la Convention contre la traite des êtres humains, qui se concentre sur les vulnérabilités à la traite des êtres humains et les mesures prises par les États Parties pour les prévenir, détecter et soutenir les victimes vulnérables, et punir les délinquants.
La délégation a rencontré le coordinateur national de la lutte contre la traite et des représentants des ministères, agences, ONG et organisations intergouvernementales concernés.
En outre, la délégation du GRETA a visité deux centres pour enfants et familles pouvant accueillir des victimes de la traite et un centre d'assistance pour les réfugiés ukrainiens.

Une délégation du GRETA a effectué une visite d'évaluation au Liechtenstein du 5 au 7 mars 2024 dans le cadre du troisième cycle d'évaluation de la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains, en mettant l'accent sur l'accès des victimes de la traite à la justice et aux recours effectifs.
La délégation a rencontré le président de la table ronde nationale sur la traite des êtres humains, d'autres fonctionnaires compétents, des membres du Parlement et des représentants d'ONG.
La délégation a également visité un centre d'accueil pour réfugiés, qui héberge des demandeurs d'asile vulnérables, notamment des enfants non accompagnés et des victimes potentielles de la traite des êtres humains.

Quelque 25 représentants d'agences gouvernementales portugaises et de la société civile se sont réunis à Lisbonne le 19 février 2024 pour discuter de la mise en œuvre des recommandations du troisième rapport d'évaluation GRETA et de la recommandation connexe du Comité des Parties concernant la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par le Portugal.
La réunion était organisée par la Division Anti-Traite du Conseil de l'Europe et la Commission pour la Citoyenneté et l'Egalité des Genres (CIG), qui coordonne l'action nationale contre la traite des êtres humains au Portugal.

Une trentaine de représentants d'agences gouvernementales, d'organismes publics et de la société civile de Bosnie-Herzégovine se sont réunis à Sarajevo le 27 février 2024 pour discuter de la mise en œuvre des recommandations du troisième rapport d'évaluation la Bosnie-Herzégovine par le GRETA et de la recommandation connexe du Comité des Parties.
La table ronde était organisée par la Division Anti-Traite du Conseil de l'Europe et le Secteur des Relations Internationales et de l'Intégration Européenne du Ministère de la Sécurité de Bosnie-Herzégovine, qui coordonne l'action nationale contre la traite des êtres humains.

Plus de 30 représentants d'agences gouvernementales, d'organismes publics et de la société civile d'Arménie se sont réunis à Erevan le 5 mars 2024 pour discuter de la mise en œuvre des recommandations du troisième rapport d'évaluation préparé par le GRETA et des recommandations connexes du Comité des Parties. La réunion était organisée par la Division Anti-Traite du Conseil de l'Europe et le Ministère du Travail et des Affaires Sociales d'Arménie, qui coordonne l'action nationale contre la traite des êtres humains.

Plus de 30 représentants d'agences gouvernementales françaises et de la société civile se sont réunis à Paris le 28 mars 2024 pour discuter de la mise en œuvre des recommandations du troisième rapport d'évaluation préparé par le GRETA et de la recommandation connexe du Comité des Parties.
La réunion était organisée par la Division Anti-Traite du Conseil de l'Europe et la Mission interministérielle de lutte contre les violences faites aux femmes et la traite des êtres humains (MIPROF).