CONFÉRENCE DES PROCUREURS GÉNÉRAUX D’EUROPE
(6e SESSION, BUDAPEST 30 ET 31 MAI 2005)
CÉRÉMONIE D’OUVERTURE
Margaret Killerby, chef du Service des problèmes criminels, DG1, Conseil de l'Europe
a. la protection des témoins et des collaborateurs de justice[8] ;
b. les techniques spéciales d’enquête en relation avec des infractions graves, y compris des actes de terrorisme[9].
a. élaborer un programme–cadre d’action générale ;
b. rédiger des avis sur demande du Comité des Ministres, du CDPC ou de tout autre organe du Conseil de l'Europe ;
c. rédiger des avis à l’attention du CDPC sur les difficultés liées à la mise en œuvre de la recommandation sur le rôle du ministère public ;
d. recueillir des informations sur le fonctionnement des services du ministère public en Europe ;
e. et enfin mais pas sans importance, organiser des conférences.
[1] Le 16 novembre 1990.
[2]Recommandation Rec (2000)19 sur le rôle du ministère public dans le système de justice pénale.
[3] La Recommandation comporte un chapitre spécial sur la coopération internationale entre les membres du ministère public des différents pays, chapitre qui traite notamment des points suivants :
- l’intérêt d’établir des contacts directs entre membres du ministère public de différents pays ;
- les mesures qui pourraient être prises pour favoriser des contacts directs (y compris des réunions régulières entre procureurs généraux et l’établissement de listes de personnes contacts);
- la sensibilisation à la nécessité d’une participation active à la coopération internationale ;
- la promotion d’une spécialisation de certains membres du ministère public dans le domaine de la coopération internationale ;
- l’amélioration des procédures d’entraide judiciaire.
[4]Cette convention est destinée à aider les Etats à prévenir le terrorisme et à renforcer la coopération internationale en matière de prévention. Elle considère comme des infractions pénales la provocation publique à commettre une infraction terroriste ainsi que le recrutement ou l’entraînement pour le terrorisme qui peuvent conduire à la commission d’une infraction pénale. La coopération doit être renforcée et la protection et le dédommagement des victimes du terrorisme améliorés. Il y a un devoir d’enquête aux fins de poursuites ou d’extradition.
[5] Cette convention, qui traite de la prévention et du contrôle du blanchiment, actualise et élargit la Convention de 1990 sur le blanchiment et couvre le financement du terrorisme.
[6] Cette convention vise à prévenir et à réprimer la traite, s’occupe de la protection des victimes et comporte un mécanisme de suivi indépendant, le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA).
[7] Cette convention se propose d’appliquer une politique pénale ordinaire pour la protection de la société contre la cybercriminalité. Elle concerne particulièrement les infractions au droit d’auteur, la fraude informatique, la pornographique enfantine et les violations de la sécurité des réseaux. Elle fixe également une série de compétences et de procédures telles que la fouille des réseaux informatiques et l’interception.
[8] La Recommandation Rec (2005)9 garantit que les témoins et les collaborateurs de justice puissent témoigner librement et sans faire l’objet d’actes d’intimidation. La question de la coopération judiciaire et la protection des témoins et collaborateurs de la justice sera maintenant examinée par le Comité d’experts sur le fonctionnement des conventions européennes dans le domaine pénal (PC‑OC) à la lumière de l’article 23 du second protocole additionnel à la Convention européenne d’entraide judiciaire en matière pénale (qui traite de la protection des témoins).
[9] La Recommandation Rec (2005) 10 comporte des lignes directrices pour l’utilisation de ces techniques.
[10] Varsovie, 17 et 18 mars 2005.
[11] Cette conférence a eu lieu à Helsinki les 7 et 8 avril 2005. Les ministres ont adopté plusieurs résolutions, sont convenus de l’importance de la promotion d’une approche de justice réparatrice dans leur système de justice pénale (Résolution n° 2 sur la mission sociale du système de justice pénale – justice réparatrice), ont décidé de poursuivre leurs efforts pour intensifier la lutte contre le terrorisme et accroître la sécurité des citoyens (Résolution n°3 sur la lutte contre le terrorisme) et ont pris acte de l’évolution de la criminalité transfrontalière (Résolution n° 5 sur le fonctionnement des conventions du Conseil de l'Europe de coopération judiciaire dans le domaine pénal).
[12] Les 16 et 17 mai 2005.
[13] Du 7 au 11 mars 2005.
[14] Le CCPE travaillera notamment avec le CDPC et le Conseil consultatif des juges européens (CCJE) et aura un lien institutionnel suffisant avec le CDPC.