Synthèse relative à l’intervention du ministre Giuliano Poletti à l’occasion de la séance de clôture de la Conférence à haut niveau sur la Charte sociale européenne (Turin, 17-18 octobre 2014)

(Texte traduit à partir de l’original en italien)

 

 

 

 

Le choix de tenir cette conférence constitue un message adressé à lEurope et à nos concitoyens pour que lEurope sociale reparte, comme lindique le titre même de la Conférence.

 

Permettez-moi, cependant, de rappeler que des conflits armés continuent de faire rage sur notre continent et que nous devons faire tout notre possible pour mettre fin à ces situations qui sont en flagrante contradiction avec la justice sociale.

 

L’une des conclusions à tirer de nos discussions, cest que la crise a rendu le règlement des problèmes sociaux plus difficile et que la recherche de solutions exige un dialogue et une coordination entre les politiques budgétaires et la cohésion sociale pour favoriser une croissance durable, nexcluant personne.

 

Le modèle social européen est toujours valable mais si nous ne réussissons pas à apporter des réponses concrètes à la crise et à l’aggravation des inégalités constaes ces dernières années, l’extrémisme, le nationalisme et la xénophobie se développeront.

 

Jinvite toutes les parties qui ne l’ont pas encore fait à s’engager et à souscrire aux accords dé en vigueur comme le Protocole pvoyant un système de clamations collectives, tout en observant que la base juridique des droits sociaux est bien établie : il faut donc se concentrer maintenant sur la mise en œuvre et l’harmonisation des pratiques et des jurisprudences.

 

Il me paraît, par conséquent, opportun et prioritaire d’appliquer de bonnes pratiques s’agissant des relations entre les organes chargés du respect des obligations découlant de la Charte sociale européenne et ceux qui fonctionnent dans le cadre de l’Union européenne.

 

Ce que l’on peut donc souhaiter, cest quavec la contribution de tous les acteurs concernés, à savoir les gouvernements, les parlements, les Cours de justice et les comités compétents, les partenaires sociaux et la socié civile, s’enclenche un processus qui puisse donner suite aux fructueuses discussions que nous avons eues ici à Turin.

 

Jadresse, pour finir, mes remerciements au Conseil de l'Europe, à la municipalité de Turin et à tous les participants qui ont contribué au bilan positif dun débat qui, pour lItalie, est parfaitement cohérent avec les engagements pris en acdant à la présidence semestrielle du Conseil de lUnion européenne.